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Quels candidats pour l'opposition?
PRESIDENTIELLE 2009
Publié dans L'Expression le 25 - 09 - 2008

Hamrouche, Aït Ahmed et Taleb écartés, il ne reste pas grand monde dans le camp de l'opposition.
Si la candidature de Bouteflika est, selon les observateurs et les milieux politiques, bien imminente, l'opposition, par contre, peine à trouver un leader sur la scène politique. Contrairement à 1999 ou 2004 où Aït Ahmed, Taleb Ibrahimi, Ali Benflis, Djaballah et Saïd Sadi constituait de sérieux concurrents pour le candidat du consensus. Il est aujourd'hui impossible de trouver sur la place un candidat de l'opposition crédible.
Aujourd'hui avec un FFS pratiquement effacé et Aït Ahmed malade, un Taleb Ibrahimi à la retraite, un Ali Benflis au placard et un Djaballah sans parti, il ne reste que Saïd Sadi et son organique pour constituer un sérieux candidat de l'opposition. Mais ce n'est pas avec les 1,9% de suffrages et les 197,111 voix de l'élection présidentielle de 2004, que Saïd Sadi se présentera comme un concurrent sérieux à la candidature de Bouteflika pour un troisième mandat. Depuis, 1995, le pouvoir s'est efforcé de présenter aux yeux du monde et de certains pays occidentaux des élections présidentielles très démocratiques et surtout une bipolarité politique apparente, un peu comme en France.
Aujourd'hui, avec une opposition totalement décimée et des partis politiques endormis, l'élection présidentielle de 2009 n'aura pas le même goût qu'en 1995 ou 2004, où on a vu le suspense de l'affrontement Bouteflika-Benflis, tenir jusqu'au jour du vote. Alors qu'en 1999, le groupe des dix avait tué le match en se retirant la veille du scrutin.
Il est clair aujourd'hui que la politique n'intéresse pas les leaders politiques, qui estiment que les dés sont pipés et qu'aucun changement n'est inscrit à l'ordre du jour. Le FFS, dont le président Aït Ahmed a dépassé l'âge de diriger le pays, a demandé à son secrétaire national Karim Tabbou de présenter l'option Hamrouche. Or, ce dernier qui n'a pas répondu officiellement à cette option du zaïm du FFS, ne semble pas prêt pour se présenter sous l'étiquette d'un parti de l'opposition alors qu'il s'est retiré en 2004, avec l'étiquette du FLN réformateur. Hamrouche, Aït Ahmed, Taleb Ibrahimi, écartés, il ne reste pas grand monde dans le camp de l'opposition. Dans ce cas précis Saïd Sadi, ghettoïsé dans une Kabylie gangrénée par le terrorisme, constituerait plus un lièvre à la patte bandée qu'un concurrent au cou dur.
Quant à Benflis, abandonné par sa famille politique et militaire, il n'a pas l'intention de récupérer le FLN à Belkhadem et rééditer l'exploit de 2004, qui a fait douter plus d'un. Malgré la mauvaise position de Belkhadem, ce dernier est plus occupé à réviser la Constitution qu'à surveiller ses arrières, sérieusement menacé par le président de l'APN Ziari, qui ne cache plus ses ambitions de reprendre les rênes du parti. Louisa Hanoune, qui a été la première femme dirigeante d'un parti à se présenter aux élections présidentielles dans un pays arabe en 2004, qui est depuis quelque temps dans l'opposition positive, tentera de faire mieux qu'en 2004, qui lui valut seulement 1,0% des suffrages et 101,630 voix.
Enfin, pour ce qui est des islamistes, Djaballah qui reste sans base ni parti, est politiquement hors course, alors que Bouguerra Soltani, qui est inscrit au ban de l'Alliance présidentielle, ne risque pas de se présenter comme candidat de l'opposition, comme ce fut le cas de Nahnah en 1995, qui lui, tout de même a réalisé le meilleur score d'un leader islamiste aux présidentielles avec 25,6% et 2 971 974 voix.
Le patron du MSP qui fait face à une fronde interne, devra trouver la parade pour convaincre ses militants de l'importance d'un troisième mandat pour Bouteflika. Pour le moment, deux candidats seulement ont annoncé leur intention pour la présidentielle 2009. Moussa Touati, leader du FNA, qui se présente aux élections comme lièvre de service, et Ahmed Ouyahia, SG du RND, qui présente ses services au candidat Bouteflika.
Deux candidats qui ne joueront pas au jeu de l'opposition et dont la mission sera sans doute de donner de l'aile à une élection présidentielle qui est mal partie.


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