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Qui veut gâcher l'Aïd aux Algériens?
LA FARINE, LE SUCRE, L'HUILE ET LE BEURRE FLAMBENT
Publié dans L'Expression le 27 - 09 - 2008

Pourtant, une promesse annoncée à coups de placards publicitaires prévoyait une baisse des prix de ces produits durant le Ramadhan.
La farine, le sucre, l'huile, le beurre et la margarine, tous ces produits affichent des prix qui font trembler le porte-monnaie. Leurs prix ont brusquement augmenté ces derniers jours du mois de Ramadhan. Ces produits largement utilisés pour la confection des gâteaux et friandises qui seront servis le jour de l'Aïd, leurs prix s'envolent au regard de la forte demande. Pourtant, certains sont allés même jusqu'à promettre une baisse des prix de ces produits durant le mois sacré. A quelques jours de l'Aïd on assiste à l'exact contraire de cette promesse annoncée à coups de placards publicitaires par certains confrères. Qui veut gâcher alors l'Aïd aux Algériens? Que cachent ces augmentations de trop, veut-on embraser le pays le jour de l'Aïd?
C'est devenu un rituel, voire une tradition ancrée dans nos habitudes «commerciales» que même les pouvoirs publics ne peuvent changer. Chaque année durant le mois de Ramadhan, les prix des produits alimentaires s'envolent pour atteindre les sommets avant de se stabiliser à quelques jours de la fête de l'Aïd, lorsque les citoyens sont censés consommer moins. Mais cette année semble loin d'être comme les précédentes et peut-être en passe d'instaurer une nouvelle habitude commerciale, celle de l'envolée des prix de certains produits à la veille de Aïd el Fitr. ça commence aux marchés de gros où la spéculation bat son plein à travers tout le territoire national. La farine, le sucre, l'huile, le beurre et la margarine, toutes ces denrées affichent des prix qui font trembler le porte-monnaie. Largement utilisés pour la confection des gâteaux et friandises qui seront servis le jour de l'Aïd, leurs prix s'envolent au regard de la tendance de consommation. Ce constat est paradoxal quand on sait que ces produits sont considérés comme étant de première nécessité et bénéficient donc du soutien de l'Etat. Les détaillants accusent les grossistes qui accusent, à leur tour, les producteurs. Ces derniers déclarent qu'ils n'ont rien a voir avec les prix pratiqués actuellement et qu'ils ne feront aucune augmentation tant que les cours mondiaux resterons stables. Par ailleurs, au vu de ces faits, les tentatives des pouvoirs publics et des responsables du secteur de stabiliser les prix, semblent être vaines et inefficaces face à la force de la spéculation.
En effet, le ministère du Commerce a mis en oeuvre des moyens comme l'Algérien n'en a jamais connus auparavant. Il a mis en place des services du département du commerce pour assurer le contrôle et la régulation du marché, en suivant quotidiennement l'évolution des cours d'une liste de 37 produits de large consommation. De cette façon, le contrôle a pu être intensifié pour toucher les normes des sites de production, des installations de stockage, sans pour autant donner les résultats escomptés, à savoir éviter la rétention spéculative dont l'effet sur les prix est connu de tous. Même le soutien de l'Etat, avec quelque 2,5 milliards de dollars pour les prix des produits de première nécessité, n'a pu être efficace contre l'acharnement des commerçants avides de gain facile.


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