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«Je suis victime d'un harcèlement politique»
CONFERENCE DE PRESSE D'AHMED FATTANI
Publié dans L'Expression le 23 - 05 - 2002

«La levée de l'état d'urgence se trouve derrière la cabale montée contre moi et ma famille.»
Ahmed Fattani a tenu parole, hier lors d'une conférence de presse animée au siège de son journal, en révélant au grand jour les raisons qui se trouvent derrière le harcèlement dont il est la victime depuis plus d'un mois de la part de certains officiers et subalternes zélés de la police algérienne.
Devant un large parterre de journalistes, dans une atmosphère empreinte d'émotion et de solennité, Ahmed Fattani a rappelé les grandes lignes relatives au différend l'opposant, lui et sa famille, à des éléments de la DGSN, dont «Ali Tounsi lui-même».
Cette affaire a, du reste, été largement expliquée dans notre édition d'hier en page 2. Il a, donc, enchaîné juste pour dire qu'«il est tout simplement scandaleux et étrange que la DGSN, sur instruction de Ali Tounsi, convoque une conférence de presse pour aborder de grandes affaires, de très grandes affaires... de circulation».
Une preuve de plus, s'il en fallait, qui montre qu'il y a bel et bien cabale contre Fattani, ses amis politiques et les thèses qu'il ne cesse de développer dans son discours et dans ses diverses sorties médiatiques à la télé et à la radio. Le conférencier tiendra tout particulièrement à «remercier la presse nationale, dont certains titres connus pour avoir des différends avec L'Expression tels que Liberté, Le Matin, El Watan et El-Khabar qui ne sont pas tombés dans la grossière manipulation de la conférence de presse de la DGSN qui sentait le soufre et qui visait à décrédibiliser le militant Fattani en s'en prenant aux membres de sa famille».
Pour Fattani, les vrais problèmes semblent avoir commencé le jour de son passage à la télé en date du 14 avril dernier à l'occasion de la commémoration du printemps amazigh et de l'élection du Président Bouteflika.
A cette occasion, d'aucuns doivent s'en souvenir, Ahmed Fattani n'avait pas laissé indifférente l'opinion nationale en proposant une série de mesures en direction de la Kabylie afin de mettre un terme à la crise qui secouait la région (et continue de le faire) depuis une année.
Ahmed Fattani, rappelle-t-il dans sa conférence de presse, avait «demandé des mesures d'urgence en direction de la Kabylie. C'est-à-dire, relâcher tous les détenus, cesser la chasse aux délégués des ârchs dont Belaïd Abrika, rappeler tous les gendarmes, accorder un milliard de dollars à la région pour y assurer une relance économique effective et durable et, plus important que tout, décréter la levée de l'état d'urgence».
Or, s'insurge Fattani, «beaucoup de personnalités proches de la DGSN m'ont affirmé que mon appel a eu pour effet de soulever le courroux de certains officiers supérieurs de la police». Pourquoi? Simplement, explique le conférencier, parce que «l'état d'urgence a toujours servi de bouclier contre toutes les bavures, les dépassements et les impostures. La DGSN ne risquait rien moins que de perdre sa boutique». Plus emporté que jamais, Fattani dira «refuser le règne des tontons macoutes comme ceux du sinistre Duvalier», ajoutant que «pour le bien du pays et des millions de citoyens opprimés, Ali Tounsi et son entourage doivent céder leurs places.
Ils doivent partir. L'affaire de la dame à la Polo rouge et celle de la fille de Tounsi giflant des policiers avant qu'ils ne soient radiés auraient dû suffire à montrer la nature de ce responsable et tout le mal qu'il est en train de faire à ce corps constitué».
Il n'en ajoutera pas moins que «l'objet de ce combat, qui devrait être celui de tout Algérien épris de justice et de droit, n'est pas de casser du sucre sur le dos de ce corps qui a tant donné pour le pays et pour la lutte antiterroriste, mais seulement de combattre et de chasser les brebis galeuses afin de redonner ses lettres de noblesse à ce corps et de le faire renouer avec le citoyen».
Pressé de s'expliquer sur d'autres raisons qui le poussent à conclure qu'il est victime d'une cabale politique, Ahmed Fattani a ajouté qu'à «l'instar de Djeddaï qui n'a jamais cessé de demander la levée de l'état d'urgence, tous ceux qui formulent ouvertement cette demande se retrouvent dans l'oeil du cyclone d'une manière ou d'une autre».
Fattani, qui dit être la cible de ces gens parce qu'il souhaite la paix en Kabylie et en Algérie, se demandera: «Pourquoi les hommes de Tounsi font souvent tout pour que le trouble ne cesse jamais dans le pays?» Explications: «Immédiatement après la proclamation par le Président de la République de très importantes mesures d'apaisement en direction de la Kabylie (constitutionnalisation de tamazight, indemnisation des victimes du printemps noir), une vaste chasse à l'homme a été organisée par les hommes de Tounsi contre les délégués des ârchs, celle-ci ne visait qu'à faire en sorte que la situation ne se calme pas dans la région. Idem pour la descente chez les vendeurs de pétards de Bab El-Oued et les incidents qui s'en sont suivis. Si Tounsi et ses hommes voulaient vraiment s'attaquer à ce commerce, il fallait s'en prendre aux gros containers et les milliards qui vont avec au lieu de s'en prendre à ces pauvres malheureux».
Pour conclure, Fattani dira vouloir «aller jusqu'au bout. Et pour ceux qui pensent que je suis au service du pouvoir, ils n'ont qu'à voir la manière avec laquelle ma famille et moi-même avons été traités pour qu'ils se rendent compte que c'est totalement faux. Je suis un journaliste au service de mon pays.»
Dans ce cadre, une nouvelle rencontre est prévue la semaine prochaine avec des responsables politiques, des journalistes et des directeurs de journaux en vue de donner plus de force à cette dynamique de mise à bas de la hogra en Algérie.


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