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70 ans après
MUSTAPHA KEMAL ATATÜRK
Publié dans L'Expression le 13 - 11 - 2008

«Il ne faut pas se payer de mots! C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.» «Si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer
en métropole? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-deux-Eglises, mais Colombey-les-deux-Mosquées!»
(A l'Elysée, le jeudi 5 mars 1959. Dans «C'était De Gaulle - Alain Peyrefitte - Editions de Fallois/Fayard, Paris 1994».)
7 novembre 2008: la Turquie commémore, par l'intermédiaire de son président membre de AKP islamique, cet anniversaire. Qui est Atatürk? Est-ce celui qui le premier donna le vote aux femmes, avant la patrie qui s'intronise celle des droits de l'homme en 1946, dix ans après, la Turquie? Est-ce aussi celui qui supprima le Califat vermoulu, responsable en grande partie de la défaite de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale? C'est tout cela surtout, aussi c'est surtout le fondateur de la Turquie moderne.
Bref rappel. Mustafa Kemal Atatürk, Mustafa Rýza selon l'état civil, Efendi selon le rang (équivalent de Sir en anglais), né à Salonique en mai 1880 ou 1881 et mort à Istanbul le 10 novembre 1938, est le fondateur et le premier président de la République turque. Après la Première Guerre mondiale et l'occupation alliée de l'Empire ottoman, ce militaire de carrière refuse de voir l'Empire ottoman être démembré par le traité de Sèvres. Accompagné de partisans, il se révolte contre le gouvernement impérial et crée un deuxième pouvoir politique à Ankara. C'est de cette ville qu'il mène la guerre contre les occupants à la tête de la résistance turque. Sous son commandement, les forces turques ont vaincu les armées arméniennes, françaises et italiennes. Puis il défait les armées grecques qui occupent la ville et la région d'Izmir, la Thrace orientale et les îles de la mer Egée (Imbros, aujourd'hui Gökçeada, Ténédos, aujourd'hui Bozcaada et Moschonisi, aujourd'hui Alibey).Il parvient à repousser définitivement les armées grecques hors de Turquie. Suite à ces victoires, les forces britanniques choisissent de signer un premier armistice avec lui et s'engagent aussi à quitter le pays.
Un homme de ruptures
Mustafa Kemal affirme également une volonté farouche de rupture avec le passé impérial ottoman et de réformes radicales pour son pays. Il profite de ce qu'il considère comme une trahison du sultan lors de l'armistice de Moudros, pour mettre un terme au règne du sultan le 1er novembre 1922. Il instaure ainsi la laïcité: séparation entre le pouvoir politique (sultanat) et spirituel (califat). Il donne le droit de vote aux femmes et remplace l'alphabet arabe par l'alphabet latin. Sous sa présidence autoritaire, la Turquie a mené une révolution sociale sans précédent, qu'on appelle généralement révolution kémaliste. Le 24 novembre 1934, l'Assemblée lui donne le nom d'Atatürk «père des Turcs». Il meurt le 10 novembre 1938. (1)
Cinquante ans après sa demande d'adhésion à l'Union européenne, la Turquie attend toujours le bon vouloir des politiques européens. Il ya cinquante ans, 13 pays membres actuels étaient dans le camp adverse, celui du rideau de fer. La Turquie était et est membre fondateur de l'Otan. C'est en France que la crispation est la plus importante. Aussi bien pour la Droite que pour la Gauche, l'adhésion pose problème. On connait les positions de Giscard d'Estaing qui ramène l'adhésion de la Turquie à un problème de pureté et d'essence chrétienne. Cependant, un homme politique a toujours été constant dans ses positions: Michel Rocard n'est pas un inconnu, c'est lui qui le premier dénonça en tant que jeune inspecteur des finances à la fin des années cinquante en Algérie -même promotion que Jacques Chirac qui lui, faisait son service militaire, la misère noire qui y sévissait. C'est donc tout naturellement qu'il prend position pour une réelle politique de coopération entre les peuples. Pour lui, l'adhésion de la Turquie est un facteur contribuant à la «paix régionale» Il invoque comme facteur: «notre relation mondiale avec les communautés musulmanes». Evoquant à juste titre, la «Méfiance affichée de la France envers la Turquie», il écrit: «Nous partageons avec la Turquie un héritage historique.» «Tout nouveau membre du club renforce ce club.» «La Turquie est aux frontières de l'Europe, mais elle lui est historiquement intégrée depuis la Grèce antique jusqu'à nos jours». «Il n'y a plus d'immigration turque, le pays se développe.» «Si le processus d'adhésion s'arrête, la croissance turque ralentira et nous aurons à nouveau une immigration turque.» «Plus que jamais, nous avons besoin de la Turquie dans l'Europe.»(2)(3)
Oui à la Turquie. C'est à la fois tout un programme et le titre-manifeste de l'ouvrage que Michel Rocard, ancien Premier ministre, vient de publier chez Hachette littératures. Avec la rigueur intellectuelle qu'on lui connaît, Michel Rocard analyse les tenants et les aboutissants d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne. N'en méconnaissant aucun écueil, en mesurant les risques tout autant que les avantages, il les analyse ici de manière convaincante, avec enthousiasme et suffisamment de recul pour placer son plaidoyer au-dessus de la mêlée. Dépassant les prises de positions partisanes (qu'elles soient ouvertes ou fermées à cette candidature), il prend presque une posture gaullienne lorsqu'il milite pour un élargissement de l'Europe presque jusqu'aux frontières de l'Oural. Son ouvrage n'est pas une défense inconditionnelle de la Turquie. Souvent, Michel Rocard se fait l'avocat du diable. Au final, constate-t-il, il y aurait beaucoup plus d'avantages pour l'Europe à accepter cette adhésion. Se réappropriant le débat monopolisé et instrumentalisé jusqu'à présent par les populistes de tout poil, il le replace dans un contexte économique, politique, historique, géostratégique raisonné. L'actualité chaude nous le démontre: le monde change. Que la Turquie adhère à l'Europe serait une preuve supplémentaire de ce changement pour Michel Rocard. La Turquie, est un enjeu majeur pour la paix régionale, pour le développement de la Turquie et pour notre relation mondiale avec les communautés musulmanes. Méfiance affichée de la France envers la Turquie (alors qu'il y a très peu de Turcs en France) et alors qu'en ce moment nous assistons à une régression de l'idée européenne chez les Turcs. Cette perte d'enthousiasme des Turcs est dommageable. Nous partageons avec la Turquie un héritage historique. L'Europe est un club de nations qui gèrent leurs affaires de manière comparable, chacun de son côté. Tout nouveau membre du club renforce ce club. La Turquie doit gérer ses conflits historiques passés et présents (Arménie, Chypre, Kurdistan). La Turquie est aux frontières de l'Europe, mais elle lui est historiquement intégrée depuis la Grèce antique jusqu'à nos jours, en passant par François Ier. Il n'y a plus d'immigration turque, le pays se développe. Si le processus d'adhésion s'arrête, la croissance turque ralentira et nous aurons à nouveau une immigration turque. La crise que nous traversons change quelque chose à cette adhésion: plus que jamais, nous avons besoin de la Turquie dans l'Europe.
Pourtant les réticences sont nombreuses, notamment de la part de l'Eglise censée gérer le spirituel et qui s'ingère dans le temporel. Dans ce XXIe siècle de tous les dangers, on ne peut comprendre, cette nouvelle «paix armée» décrétée par le pape Benoît XVI. Souvenons -nous à titre d´exemple, la dépêche suivante: Le secrétaire personnel du pape Benoît XVI s´est ému de l´islamisation de l´Europe et a insisté sur la nécessité de ne pas ignorer les racines chrétiennes du continent. On ne peut pas nier les tentatives pour islamiser l´Ouest, aurait déclaré Monseigneur Georg Gaenswein, cité par le magazine hebdomadaire Süddeutschezeitung, paru vendredi 27 juillet 2007. On ne devrait pas ignorer le danger que cela représente pour l´identité de l´Europe. Récemment, l´influent archevêque de Cologne, Joachim Meisner, a déclaré dans une interview à la radio Deutschlandfunk que l´immigration de musulmans a ouvert une brèche dans notre culture allemande, européenne.Du côté laïc, c'est encore plus net. Ainsi La position du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ne souffre d'aucune ambiguïté: il estime que la Turquie, n'est pas prête à rejoindre l'Union. «Soyons honnêtes. La Turquie n'est pas prête à devenir membre de l'UE et l'UE n'est pas prête à accepter la Turquie comme membre. Ni demain ni après-demain», a-t-il déclaré au journal grec Kathimerini le 22 juillet 2007. Son collaborateur n'est pas en reste: «Nous les avons arrêtés une première fois à Vienne en 1687, nous les arrêterons encore», aurait déclaré Bolkeinstein, ancien commissaire de l'Union européenne. C'est dire si les «affaires» de la Turquie sont bien perçues par l'Union européenne.
On sait que pour mettre au niveau les 12 pays nouveaux, l'Europe des 15 a mis en place un programme d'aide de 40 milliards de dollars. Si on devait évaluer la somme à débourser pour la Turquie, cela n'excéderait pas quelques milliards. Pour rappel, le plan de sauvetage des banques européennes dépasse les 1000 milliards de dollars. D'autant plus que la Turquie ce n'est pas rien! Un pays qui a des traditions, où l'Etat n'est pas absent, qui se développe et qui est un marché potentiel de 80 millions de personnes.
On dit que si la Turquie était en Europe: «ça se saurait!» nous versons au dossier à décharge les évidences suivantes: dans la mythologie grecque, Europe, fille d'Agénor est une princesse phénicienne (c'est-à-dire au Moyen-Orient). Au IVe siècle apr. J.-C., le mot Europe désigne l'une des six provinces du diocèse de Thrace, et son territoire correspond approximativement à celui de la Thrace orientale turque actuelle. L'utilisation du mot Europe par les habitants de l'Europe ne s'est généralisée qu'à partir du XVIe siècle, c'est-à-dire lorsque la Renaissance était déjà bien engagée. C'est-à-dire au moment où la Turquie possédait touts les Balkans quasiment jusqu'à Vienne. «Nous sommes, clame Recep Tayyep Erdogan, un parti conservateur et démocratique, comme la CDU allemande (chrétiens-démocrates), avec laquelle nous avons beaucoup de points communs. Nous défendons les mêmes idées en ce qui concerne la famille et les valeurs traditionnelles. Contrairement à elle, nous n'avons pas la moindre hostilité envers les étrangers.» Recep Tayyip Erdogan Interview au journal El Pais le 4 novembre 2002
Un coup de tonnerre dans un ciel serein. C'est ainsi que l'on a pu qualifier la victoire nette, suite à l'élection propre et honnête, en tant que président, de Abdullah Gül, islamiste modéré dans la nouvelle terminologie occidentale. Pour la première fois, en effet, depuis l'abolition du califat en 1923 - une légende avait prédit que le califat serait rétabli là où il a été aboli - un musulman devient président de la République. Le fait n'est pas anodin. Car le gouvernement est lui-même issu d'une mouvance dite islamique.(4)
Un modèle?
Gérald Papy de la Libre Belgique salue cette élection. L'AKP un parti démocrate-musulman: pourquoi pas? Pourquoi, s'interroge Jean-Marcel Bouguereau, n'y aurait-il pas des musulmans démocrates comme à la fin du XIXe siècle, est née dans nos pays une «démocratie chrétienne»?... Frédéric Koller du journal Le Temps (Suisse) estime que «l'AKP a réussi son pari. Il est en passe de devenir ce grand parti de centre-droit, respectueux des institutions, pendant musulman des partis démocrates-chrétiens européens. La Turquie peut ainsi espérer devenir un modèle pour l'ensemble du monde musulman. C'est le scénario - optimiste - auquel n'osait plus croire l'Occident replié dans des schémas culturels associant l'Islam à la terreur.»(5)
Pour Denis Macshane, ancien ministre britannique des Affaires européennes, la Turquie a vocation à rentrer dans l'Union européenne. Il écrit: «Mille quatre-cent-quatre-vingt-douze fut à la fois la meilleure et la pire des années pour l'Europe. Christophe Colomb s'embarqua pour les Amériques afin de relier les deux morceaux de terre situés de chaque côté de l'Atlantique... Mais 1492 évoque aussi les plus sombres heures de l'Europe: cette année-là, sur décision de la Maison royale d'Espagne, juifs et musulmans furent bannis de la collectivité européenne. La victoire de ce fondamentalisme religieux fut néanmoins de courte durée. Les juifs et les musulmans expulsés au nom de la suprématie catholique furent plus chanceux qu'ils ne le croyaient. Le monde dans lequel ils entrèrent avait atteint l'un des degrés les plus élevés de la civilisation. Dans le monde musulman du Moyen Age, les arts, la philosophie grecque, les mathématiques et la médecine dépassaient tout ce qu'on a pu connaître dans la période florissante de la pré-Renaissance ou juste avant le siècle des Lumières en Europe. Les importantes communautés juives de Sarajevo et de Salonique vécurent de façon incomparablement plus sûre sous le régime musulman qu'elles ne l'auraient été sous domination chrétienne. Aujourd'hui, l'Europe a l'occasion de mettre à profit ses erreurs passées, en effectuant un pas décisif vers la reconnaissance de ce considérable héritage musulman. Un premier geste consisterait à encourager la Turquie dans ses aspirations à devenir membre de l'UE».(6)
Pour l'ancien ministre, il n'y a pas d'ambiguïté, une démocratie musulmane est possible et compatible avec l'Europe: la Constitution européenne devrait affirmer la liberté de (tous les) culte(s), et ne tolérer la suprématie politique d'aucun d'entre eux. Une démocratie islamique en Turquie offrirait à l'Europe une passerelle à l'Est, vers le monde musulman. Ce qui lui permettrait de traiter le problème de l'islamophobie qui alimente la politique de la nouvelle extrême droite, hostile à tout ce qui vient de l'étranger».(6) L'espoir est donc permis que l'Europe ne s'arc-boute pas sur des positions rétrogrades, elle qui se veut le berceau des «Lumières».
1. Mustapha Kemal Ataturk: Encyclopédie Wikipédia)
2.Olivier Bailly, Oui à l'entrée de la Turquie dans l'Europe! AgoraVox 6 11 2008
3. Michel Rocard, Oui à la Turquie. Ed. Seuil 2008
4. C.E. Chitour: La marche turque vers l'Europe L'Expression 3 Septembre 2007
5.L'élection de Abdullah Gül rassure l'Europe. Courrier international 30 août 2007.
6.Denis Macshane.Turquie, modèle démocrate-musulman? Libération 10 décembre 2002


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