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«L'Algérie ne peut pas être exclue»
LE QUAI D'ORSAY À PROPOS DES VICTIMES DES ESSAIS NUCLEAIRES
Publié dans L'Expression le 13 - 12 - 2008

Les Algériens victimes des essais nucléaires français seraient indemnisés.
C'est ce qu'a laissé entendre Eric Chevalier, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «L'Algérie ne peut pas être exclue», a répondu M.Chevalier, hier lors d'un point de presse animé au siège de ce ministère. Le conférencier dit que les Algériens seraient indemnisés au même titre que les autres pays où il y a eu des essais nucléaires français. M.Chevalier qui s'est dit «ignorer le contenu» de l'avant-projet de loi élaboré par le ministère français de la Défense et qui sera soumis à l'Assemblée nationale en janvier prochain, affirme que l'Algérie pourrait être concernée par les indemnisations. «A mon sentiment, oui!», l'Algérie ne peut pas être exclue. Ce dernier insiste sur le fait que son «oui» n'engage pas tout à fait la position de la France. Voulant émettre quelques réserves, il préfère attendre que l'avant-projet soit voté pour s'exprimer beaucoup plus sur le sujet en question. En effet, la France envisage d'indemniser les victimes civiles des essais nucléaires dans le Sahara algérien en 1961. Dans une interview accordée au journal Le Parisien, le 26 novembre dernier, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a déclaré sans détours que «nous devons reconnaître les victimes des essais nucléaires». Comme premier pas, le premier responsable des armées françaises annonce qu'un projet de loi d´indemnisation des victimes d´essais nucléaires sera soumis, au mois de janvier, au vote devant l'Assemblée française. «Si ce projet est voté à l´Assemblée au premier trimestre 2009, nous accorderons des indemnisations pour les personnels civils et militaires exposés lors des essais nucléaires. Nous avons arrêté une liste de maladies liées aux effets de la radioactivité», a rapporté le journal français. L'interviewé du journal Le Parisien, a indiqué que ce projet de loi va prendre en charge les populations locales exposées aux radiations. Le ministre n'a pas cité explicitement l'Algérie, ce qui a suscité un doute quant à cette indemnisation. C'est plutôt le journal français qui évoque dans son chapeau d'introduction de l'interview les essais sur le site du Sahara algérien. Le 13 février 1960, la Ve République a procédé, sous la présidence du général de Gaulle, aux premiers essais nucléaires dans le Sahara algérien, près de Reggane. Cet essai ne fut pas le dernier, la France a procédé à l'explosion de toute une série de 17 essais nucléaires entre 1960 et le retrait définitif de l'armée française de cette région en 1967, estiment les chercheurs. Il y a de quoi s'interroger sur «l'ignorance» du ministre français quant au cas Algérie. La France a toujours tourné le dos à toute reconnaissance de ses crimes contre l'humanité commis dans ses colonies, en Algérie particulièrement. En 2006, la République française était catégorique. Elle a refusé de reconnaître les crimes de ses essais nucléaires effectués dans le Sahara algérien puis en Polynésie entre 1960 et 1996. Ces actes avaient eu une incidence sur la santé de 100.000 militaires du contingent, des personnels civils, ainsi que sur les populations d'Algérie et de Polynésie, lieux des essais.

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