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Bounouh, écrin de la Rahmania
Publié dans L'Expression le 14 - 12 - 2008

La mosquée, qui trône aujourd'hui à une encablure de Bounouh, a accueilli durant des années des tolbas venus des différents coins du pays pour s'initier aux arcanes de la charia.
Petite commune de la daïra de Boghni, Bounouh sera à l'honneur à partir d'aujourd'hui. En effet, selon les habitants de la région, Sidi Abderahmane El Guechtouli El Djerdjeri, fondateur de la Rahmania y est né et enterré.
Bounouh est située à environ une dizaine de kilomètres au sud de Boghni, le chef-lieu de wilaya; la commune est assez pauvre et ses ressources se comptent sur les doigts d'une seule main.
Les autorités locales furent tentées un temps, d'exploiter une eau que l'on dit minérale et de bonne qualité et sise près de Helouane, mais le projet semble remis aux calendes grecques.
La population locale vit notamment, pour les habitants du versant montagneux, de la récolte d'olives et pour les petites plaines, de céréaliculture. Bounouh était jadis connue pour la présence des pères blancs qui y avaient créé l'une des premières écoles de la région.
Aujourd'hui la commune compte plusieurs écoles et un collège. Cependant, les lycéens de la commune sont obligés de se déplacer à Boghni.
L'émigration, les gens connaissent ce sort depuis longtemps quand chassés de leurs foyers par la misère et la pauvreté, ils partirent très tôt louer leurs bras sur les chantiers de France.
Aujourd'hui, les pensions de ces vieux travailleurs «nourrissent» encore les enfants qui, eux, font face au chômage. Bounouh, comme un peu tous les villages de Kabylie, compte un certain nombre de jeunes gens et de jeunes filles diplômés des universités et des grands instituts mais chôment toujours en l'absence de débouchés. Bounouh se contente aujourd'hui du strict minimum.
L'essentiel est à chercher au niveau du chef-lieu de Boghni. Heureusement que le transport des voyageurs ne manque pas avec la flopée de fourgons aménagés. On ne saurait passer à Bounouh sans se rendre à la mosquée du saint tutélaire de la région Sidi Abderrahmane Boukobrine.
Ce saint homme, après des pérégrinations qui le menèrent jusqu'en Inde, reviendra à Alger dans le quartier du Hamma pour enseigner avant que des «dignitaires» de cette cité lui intentèrent un procès en «bidaâ» (innovation quasi sacrilège).
En fait ces «dignitaires» avaient peur à l'époque pour leurs postes. Ulcéré, le saint homme se retira chez lui, dans la Kabylie du Djurdjura et fonda la Rahmania qui, ensuite, brillera de mille feux pour atteindre son apogée à l'époque du soulèvement de 1871.
La mosquée qui trône aujourd'hui à une encablure de Bounouh a accueilli durant des années des tolbas venus des différents coins du pays pour s'initier aux arcanes de la charia selon Sidi Khellil et autre jurisprudence musulmane.
A ce jour, dans cette région qui va pratiquement de Draâ El Mizan à Ouadhias, les gens ne jurent que par ce saint tutélaire de la région.
Bounouh doit tant à ce saint homme et pour cela respecte toujours sa sainte mémoire.


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