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Comment l'économie algérienne sera touchée
CRISE FINANCIÈRE MONDIALE ET CHUTE DES PRIX DU PETROLE
Publié dans L'Expression le 22 - 12 - 2008

Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, la faiblesse durable des prix du pétrole se traduirait par un fort amenuisement de l'épargne cumulée ainsi que par une baisse corrélative des réserves de change.
La spectaculaire dégringolade des cours du pétrole, conjuguée à la crise financière mondiale, aura des conséquences néfastes sur l'économie algérienne. La situation risque de se compliquer davantage si cette «conjoncture particulière» s'inscrit dans la durée. Sur ce point précis, les spécialistes commencent à faire part de leur pessimisme. Les appréhensions sont d'autant plus sérieuses quand elles émanent du gouverneur de la Banque d'Algérie (BA).
«Cette crise a pour effet de réduire la capacité d'épargne du pays» estime Mohamed Laksaci, hier à Alger, lors d'une communication sur la stabilité financière de l'Algérie, prononcée devant les présidents et directeurs généraux des banques et établissements financiers. Suivant le jugement de M.Laksaci, la chute des prix du pétrole «réduit de manière considérable les recettes d'exportations du pays et, partant, la capacité d'épargne budgétaire». Ce qui le pousse à déduire que la «faiblesse durable des prix du pétrole se traduirait donc par un fort amenuisement de l'épargne cumulée, ainsi que par une baisse corrélative des réserves de change». Ces dernières, faut-il le rappeler, sont estimées actuellement à 135 milliards de dollars. Une autre conséquence, on ne peut plus importante, émanant de la violente crise financière, conjuguée à la chute des cours de l'or noir, est «la réduction du rendement sur le placement des réserves de change» estime le gouverneur de la Banque d'Algérie qui ajoute que cette situation est la conséquence directe «des taux d'intérêts bas sur les marchés internationaux». Les affirmations du patron de la Banque d'Algérie mettent ainsi dos au mur les «pronostics» établis par plusieurs ministres algériens qui estiment que «l'économie algérienne est à l'abri de toute crise financière internationale». Un argument qui s'appuie souvent sur le fait que «l'économie nationale n'est pas reliée aux réseau financier international». Par ailleurs, même si le gouverneur de la Banque d'Algérie fait part de ses appréhensions, il ne manque toutefois pas de signaler que les projets entamés tambour battant par le gouvernement ne seront en aucun cas affectés. Sur ce point précis, M.Laksaci se dit tranquille.
D'autant que ses propos ne se réduisent pas à une simple conviction, mais relèvent plutôt de l'évidence. Une évidence que le patron de la Banque d'Algérie impute aux ressources nettes du fonds de régulation des recettes, estimés en fin novembre dernier à 4192,5 milliards de dinars (58 milliards de dollars), et l'excès de liquidité des banques, dont le montant s'élève à 2418 milliards de dinars (33 milliards de dollars) en fin novembre 2008. Deux montants qui, de l'avis de M.Laksaci, «permettront de financer les dépenses d'investissement de l'Etat et de couvrir les flux de crédits bancaires sains à l'économie algérienne sur une période de plus de deux ans, même à un rythme supérieur à celui enregistré en la matière en 2008».
Le gouverneur de la Banque d'Algérie qui émet cette assurance, parle, bien entendu, en tenant compte des cours du pétrole qui sont, actuellement, en chute libre. Tout compte fait, l'on déduit que quelle que soit la conjoncture économique internationale, quelle que soit la durée que prendra la crise financière mondiale, les projets d'investissements entamés par l'Algérie arriveront à bon port. Mieux encore, en tenant compte des déclarations de Mohamed Laksaci, l'Algérie a les moyens financiers nécessaires à même de couvrir les dépenses d'investissement, jusqu'à fin 2010. Cette «aisance financière» pousse même le patron de la Banque d'Algérie à affirmer que la situation économique de l'Algérie est, à moyen terme, très appréciable. D'autant que «nous sommes en état de faire face à tout choc externe» se félicite-t-il. «L'important niveau des réserves officielles de change permet à l'Algérie de faire face sereinement aux chocs externes, si la crise financière internationale, conjuguée à une récession généralisée au niveau mondial, venait à perdurer, dans la mesure où les Banques centrales accumulent des réserves de change principalement pour des raisons de politiques de change mais aussi pour se doter de moyens de faire face aux chocs externes et aux crises», conclut Mohamed Laksaci.


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