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Les prix flambent et les ménages grognent
POULET, OEUFS, POISSON, VIANDE, FRUITS, LEGUMES, SUCRE ET CAFE
Publié dans L'Expression le 22 - 02 - 2009

Courante lors des grandes occasions comme le Ramadhan, l'Aïd ou encore l'Achoura, cette hausse soudaine des prix reste inexpliquée.
Il n'y a pas un seul marché ou un seul épicier où les clients ne se plaignent de l'envolée des prix des produits alimentaires. Courante lors des grandes occasions comme le Ramadhan, l'Aïd ou encore l'Achoura, cette hausse constatée ces derniers jours reste inexpliquée et suscite la grogne des ménages.
Dans les marchés d'Alger, cette tendance haussière se manifeste clairement dans les prix des viandes rouges, blanches et poissons. Ainsi, la viande rouge est devenue un des produits inabordables, avec pas moins de 850 dinars le kilo pour le mouton et 700 DA le kilo de viande de boeuf. Le kilo de beefsteak, quant à lui, a atteint les 950 dinars.
Les viandes blanches ne sont pas épargnées par cette hausse vertigineuse. Le poulet couve une crise. Ainsi, il est courant de trouver des prix allant jusqu'à 320 DA le kilo et quelque 780 DA le kilo d'escalope de dinde alors qu'il était cédé à 550 DA les quelques mois précédents.
Cette tendance s'explique notamment par la volatilité des prix des céréales, indispensables à l'alimentation des volailles. C'est en effet, la raison qu'invoquent certains éleveurs, pour ne pas dire la plupart pour expliquer ces prix.
Une année à peine après la violente crise qu'a traversée la filière avicole, les stigmates semblent cacher peut-être une autre de grande ampleur, en témoigne le nombre sans cesse croissant de producteurs de poulet qui se voient contraints de mettre la clé sous le paillasson, ne pouvant assumer les charges alimentaires de leurs élevages.
D'autres arrivent à maintenir le cap en rationalisant l'alimentation des poules. Une pratique qui se répercute sur le rythme de croissance de l'élevage, puisque ces dernières n'arrivent pas à croître dans les temps et sont ainsi exposées aux maladies.
D'autres pertes pour la filière avicole dont l'offre s'amoindrit de plus en plus face à une demande sans cesse croissante.
Par ailleurs, les viandes congelées sont elles aussi affectées par cette flambée des prix. Ce produit de recours pour ceux qui ne peuvent pas se passer de la viande rouge est presque devenu, lui aussi un luxe, avec un prix pas moins de 450 DA le kilo.
Ces prix sont les mêmes dans presque tous les marchés de la capitale à une différence de quelques dinars seulement.
Concernant les raisons de cette flambée, tout le monde se perd en conjectures.
Les bouchers algérois attribuent la cherté des viandes rouges à la hausse des prix dans les abattoirs, laquelle a débuté lors du mois sacré du Ramadhan et persiste encore aujourd'hui. Celle-ci est induite, d'autre part, par la rareté du bétail, notamment le mouton.
En effet, avec les bonnes conditions climatiques, la bonne pluviosité qu'a connue le pays cette année et l'abondance de la nourriture, les éleveurs refusent de vendre leur bétail pour le faire plus tard avec des prix plus conséquents, lorsque les conditions seront moins favorables.
Le poisson et autres produits de la mer ne sont pas en reste de cette hausse effrénée des prix. Au point que les produits les moins chers jadis, sont aujourd'hui inaccessibles pour le simple citoyen, à l'instar de la sardine dont le kilo avoisine aujourd'hui les 300 DA. Selon certains poissonniers au niveau de la capitale, la raison de cette hausse réside dans l'introduction de nouveaux intermédiaires dans le commerce de ces produits. Ces derniers «dévalisent» les poissonneries (marchés de gros), pour ensuite revendre ces produits encore plus chers, mettant ainsi en évidence le manque de contrôle dans ce secteur. Elle s'explique aussi par la rareté des produits en cette saison hivernale, le temps n'étant pas propice à la pêche.
Dans ce contexte, certains citoyens montent au créneau et appellent à boycotter ces produits pour exercer une pression sur les marchands et faire baisser les prix. Aussi, d'aucuns imaginent d'autres solutions pour s'offrir ce «nouveau produit de luxe», à savoir attendre le soir, l'approche de la fermeture des marchés du poisson, lorsque les prix baissent.


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