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Plus de 900 projets à l'arrêt
ZONES D'ACTIVITE À TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 02 - 04 - 2009

Les pouvoirs publics misaient sur ces zones pour créer 8222 emplois. Mais, après deux décennies, le constat est accablant.
La wilaya de Tizi Ouzou compte quelque douze zones d'activité réparties dans les quatre coins et dans des communes aussi éloignées les unes des autres. Leur création remonte au début des années 80. Elles ont d'abord été mises sous la tutelle des Offices de gestion des zones d'activité (Ogza) avant que ceux-ci soient remplacés par des Sociétés de gestion immobilière (Sogi) en 1984. Leur objectif principal était d'offrir des espaces viabilisés pour des investissements qui allaient accueillir quelque 947 projets dans divers créneaux économiques.
Les pouvoirs publics misaient sur ces zones pour créer 8222 emplois. Mais, après deux décennies, le constat est accablant. Hormis deux zones, les autres sont dans un état d'abandon total. Un document émanant des services concernés fait état de zones ayant subi des actes de dégradation et de vandalisme suite à leur abandon et de charges de réfection ayant coûté la bagatelle de 104 millions de dinars. Livrées à elles-mêmes, elles sont aujourd'hui les oubliées des élus locaux qui ne savent plus à quelle fin les utiliser.
Les causes de cet abandon sont dues, selon les services concernés, à leurs conditions de création. Un rapport sur ces zones, rédigé par les services de la Sogi, mentionne en premier lieu qu'elles ont vu le jour dans des conditions économiques difficiles.
En deuxième lieu, l'économie du pays, à cette époque, était dirigée et manquait d'initiatives individuelles. Sur un autre plan, le même document met le doigt sur le manque de maîtrise du foncier industriel de la wilaya. Cet état de fait prouve que leur création a obéi plus à un besoin théorique qu'à un réel rôle sur le terrain. Toutefois, le même rapport ne mentionne pas que l'économie nationale est passée à une phase plus encline à l'initiative privée.
Après l'ouverture du champ économique aux investissements privés, ces zones d'activité allaient, objectivement, servir d'atouts pour les communes. Leur localisation aurait pu permettre d'éviter les obstacles liés essentiellement à la complexité du foncier, qui dissuadent les plus tenaces des investisseurs. Jusqu'à ce jour, hélas, les élus locaux évoquent les mêmes entraves, à savoir la non-régularisation administrative et juridique et l'absence de viabilisation de ces zones.
Beaucoup d'entre elles sont aujourd'hui oubliées par les élus. D'un côté, certaines et à force de ne plus représenter un élément moteur de la relance économique locale sont devenues aujourd'hui, des décharges publiques à l'instar de celle de la commune de Boudjima.
De l'autre, les entraves rencontrées par les gestionnaires de ces zones et les investisseurs, mentionnées dans le rapport, démontrent le manque de sérieux qui a caractérisé tout ce projet.
Dans une économie locale appelée à effectuer un saut qualitatif, dans une période où l'Etat alloue des enveloppes financières conséquentes, les contentieux juridiques liés au non-paiement et au non-respect des dispositions des cahiers des charges et l'occupation illicite de terrain ne devraient pas être à l'ordre du jour.
Les économistes consultés affirmaient, qu'aujourd'hui, ces zones d'activité peuvent représenter une véritable solution à l'épineux problème du foncier qui entrave le développement de la wilaya de Tizi Ouzou.
Après avoir dépensé 563 millions de dinars dans les travaux de viabilisation et les milliards qu'a coûtés le projet des zones en question, il ne manque que la prise en charge sérieuse et rationnelle pour réussir le pari. Les travaux de viabilisation se résument, pour rappel, en l'assainissement, l'alimentation en eau, gaz et électricité ainsi que l'ouverture de routes vers ces lieux qui sont appelés à accueillir des investissements.


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