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Lyès salem, réalisateur
Publié dans L'Expression le 21 - 06 - 2009

Présent aux 7es Rencontres cinématographiques de Béjaïa où il a présenté en ouverture samedi dernier son film Mascarades, le réalisateur algérien y a donné également lundi «une leçon de cinéma» sur le rôle de comédien en se basant sur sa propre expérience. C'est à l'âge de 15 ans que Lyès a été pris de passion pour le théâtre d'abord, au lycée en Algérie, puis en France afin dit-il, de «fondre dans le cadre français». Il soulignera la nécessité de montrer des émotions, surtout les faire paraître, même s'il s'agit d'un leurre car il est dit que jouer est mentir. Lyès Salem insistera sur la lecture comme moyen de nourriture de l'esprit et du corps pour être un bon comédien qui se doit de s'adapter et de se mettre dans toutes les situations, bref «oser!»! Car pour lui, un bon comédien est celui qui se plait à prendre des risques. Comédien de théâtre, de télévision et de cinéma, il a fait des études en lettres modernes à la Sorbonne, puis à l'Ecole du Théâtre national de Chaillot et au Conservatoire national d'art dramatique. Lyès Salem étudie au Cours Nicole Merouze de 1992 à 1993, à l'Ecole de Chaillot de 1993 à 1994 ainsi qu'au Cnsad de 1995 À 1998. Il a joué, entre autres, du répertoire de Shakespeare, de Molière ou Aristophane, et en 1998, il joue et met en scène Djelloul le raisonneur de Alloula. Au cinéma, il apparaît dans certains films de Maurice Failevic, Benoit Jacquot et Hamid Krim. Il réalise Lhasa en 1999, son premier court métrage, suivi de Jean-Farès en 2000, et Cousines en 2003, qui a reçu le César du meilleur court métrage. Mascarades (2008) est son premier long métrage de fiction qui a obtenu beaucoup de succès et où il porte la double casquette de réalisateur et comédien. «Le comédien doit trouver le ton de son jeu. Il faut parfois accepter ce que le comédien peut vous apporter, ce que j'ai fait avec Mohamed Bouchain dans Mascarades».
Lyès Salem fera remarquer en substance que le rôle du comédien est d'être un passeur, une sorte de courroie de transmission entre le l'auteur et le metteur en scène. Il insistera sur la nécessité d'acquérir le plus rapidement possible une technique qui lui permettra de s'affranchir des contraintes auxquelles il est amené à s'astreindre pour gagner paradoxalement en liberté. «L'acteur n'est pas seulement un exécutant, je veux qu'il réfléchisse à son personnage en plus de le rêver, il doit le défendre.» Lyès Salem est catégorique. Pour lui, un bon acteur doit avoir lu tout Shakespeare, tout en gardant dans un coin de sa tête toute la folie, et les fantaisies par lesquelles il est passé pour monter ses pièces. «Il faut qu'on se fasse confiance, du travail du metteur en scène et à la camera. Une chose est sûre: le personnage que je joue ce n'est pas moi. On se sert des sensations qui sont en nous...» Il est bon à savoir par ailleurs que Lyès Salem vient encore une fois d'être récompensé pour son film Mascarades en obtenant le Grand Prix au Festival du film arabe de Rotterdam.

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