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Dans les contreforts des katibat de la mort
ELLES ECUMENT SIDI ALI BOUNAB, MIZRANA, ZBARBAR ET YAKOUREN
Publié dans L'Expression le 27 - 06 - 2009

Une mosaïque de groupuscules très mobiles et indépendants les uns des autres sèment ponctuellement la terreur.
La région nord-est du pays abrite le gros des terroristes constituant les troupes de l'émir du Gspc, Abdelmalek Droukdel. Il y a autant de katibat que de monts et massifs forestiers existant au niveau de cette région du pays, à en croire des sources sécuritaires traitant du dossier de la lutte antiterroriste. Ces groupuscules sont concentrés dans ce que les services de sécurité appellent «les zones grises». Ce sont des régions isolées et difficiles d'accès en raison de leur topographie très accidentée. Elles abritent l'essentiel de la nébuleuse de Gspc Al Qaîda mais aussi les reliquats du FIS dissous. Officiellement, le nombre de ces activistes recherchés est de l'ordre de 300. Cependant, le nombre important de terroristes venus de Libye, du Maroc, de la Mauritanie et des pays de Sahel a considérablement gonflé les effectifs des terroristes encore en activité dans les maquis algériens. Il faut ajouter les supplétifs, les indics, les intermédiaires, les faux repentis, les proches fidèles des terroristes aux maquis qui constituent l'essentiel des réseaux de soutien au terrorisme. C'est en fait la colonne vertébrale du terrorisme. Ils sont plus dangereux que les terroristes eux-mêmes en ce sens qu'ils ne sont pas connus des services de sécurité.
Non fichés par la police, ils sont ignorés des services de renseignement, ils échappent à tout contrôle et passent aisément entre les mailles des filets que dressent les services de sécurité. Avec une pareille toile d'araignée, les observateurs de la scène sécuritaire n'hésitent pas à estimer le nombre de terroristes à beaucoup plus que 300, comme le rapporte la presse nationale.
Dans sa tactique inchangée depuis la tragédie nationale, le Gspc-Al Qaîda se donne un temps de répit pour reprendre du poil de la bête. Lors des supposées périodes d'accalmie terroriste, observées généralement quand ils sont traqués et pressés par les dispositifs de sécurité et de renseignement, ces terroristes reviennent à la charge à la faveur de la moindre brèche entrouverte et de la moindre baisse de vigilance.
Pour illustrer le rôle déterminant joué par ces criminels masqués agissant dans l'ombre voici un exemple: un repenti a été arrêté par les services de sécurité au début de cette semaine à Bordj Menaïel.
Il était à la tête d'une cellule de soutien logistique qui procurait des puces de téléphone portable aux groupes terroristes, contournant ainsi le mécanisme de contrôle mis en place par les opérateurs de la téléphonie mobile. Lors de la perquisition au domicile de son complice, les policiers ont découvert une vingtaine de photocopies de cartes d'identité volées ou subtilisées, servant à l'achat de puces.
Lesquelles puces seront ensuite utilisées pour actionner les bombes à distance, pour recueillir les informations sur le mouvement des services de sécurité et d'autres personnalités ciblées, notamment les kidnappings. Au niveau de cette zone, Bordj Menaïel, les actes terroristes sont légion.
Le commanditaire de ces forfaits commis contre les patrouilles des services de sécurité et les convois militaires est la tristement célèbre et redoutable katiba Al Ansar dirigée par le dénommé Akrouf El Bey, originaire du douar de Aïn El Hamra dans la commune de Bordj Menaïel. Avant de prendre les rênes de cette katiba, il était le chef de la seriat de Timezrit affiliée à la même katiba. Un certain Omar Mesrour, un des trois frères au maquis, originaires de Dellys, a été promu par Droukdel à la tête de la seriat de Timezrit composée d'une quinzaine de terroristes. Ce groupe écumant le versant est de Sidi Ali Bounab était derrière les deux derniers attentats abominables perpétrés à Timezrit le 2 juin dernier et ayant coûté la vie à 11 personnes dont 10 éléments de la Bmpj des Issers.
L'embuscade suivie d'accrochages violents est le procédé utilisé lors de cet attentat sanglant exécuté par près d'une vingtaine de terroristes. Ces derniers ont pu ramasser les armes sur les cadavres des victimes, brûler 4 dépouilles et filmer la scène d'horreur avant l'arrivée des patriotes de la région. Un attentat à la bombe commis la nuit du 10 avril dernier sur le CW151 desservant la localité de Timezrit à partir des Issers, a coûté la vie au chauffeur d'un minibus transportant les documents de l'opération de vote. En fait, un groupe de plus de 45 terroristes avait pris position dans les parages, bien avant le jour du scrutin présidentiel, selon une source sécuritaire locale.
Ces islamistes armés appartiennent à au moins 5 seriat de l'ex-Gspc qui se sont retranchées au niveau de leurs tanières abritées par le vaste maquis de Sidi Ali Bounab, Mizrana et les reliefs boisés de Timezrit, les Issers et Bordj Menaïel. Parmi ces extrémistes, il y a ceux issus des différentes seriat Al Ansar qui auraient tenu une sorte de conclave autour du nouveau chef d'El Ansar comptant plus de 70 terroristes. Les services de sécurité citent notamment Lakrouf El Bey alias El Fermach et Sahari Makhlouf alias Ayoub, émir de la katiba Ennour ayant à son actif une cinquantaine de terroristes bien armés et entraînés et dont le champ d'action s'étend des contreforts ouest de Sidi Ali Bounab en passant par Aït Yahia Moussa et Boumahni jusqu'aux monts de Maâtkas. L'objectif assigné à cette réunion était de «fusionner» les deux katibat pour créer une nouvelle phalange efficace comme c'est la tendance générale chez Aqmi (Al Qaîda au Maghreb islamique) qui tente de pallier les énormes pertes enregistrées dans ses rangs depuis 2007. Toutefois, il est vrai qu'on est loin des 12.000 terroristes écumant Sidi Ali Bounab durant les années 90, mais les groupuscules qui continuent de sévir sont insaisissables.
Cette sorte de vallée de Swat, d'où sont planifiées et déclenchées la majorité des actions terroristes du centre du pays, n'est pas malheureusement le seul quartier général des terroristes. Ils ne se manifestent que par des actions ponctuelles et ciblées. Les zones comprenant le mont de Z'barbar à Lakhdaria au nord de Bouira, Djarah et d'autres monts boisés surplombant la petite commune de Ammal, vivent au rythme des alertes à la bombe et des incursions terroristes.
Cette zone est infestée par les activistes de la katiba El Farouk comprenant plus d'une quarantaine de terroristes issus des seriat dites de Cham, la seriat de Djerrah et la seriat de Lakhdaria.
De son côté, la katiba El Arkam dirigée par le sinistre Gouri Abdel Malek est composée des terroristes issus de la seriat de Thenia et le groupe d'Ouled Ali à cheval entre Si-Mustapha et Zemmouri. La périphérie Est d'Alger est investie depuis longtemps par les terroristes de la katiba El Feth originaires pour la plupart de Réghaïa, Aïn Taya, Corso, Boudouaou et Tidjelabine. Par ailleurs, les vastes massifs de Yakouren, des Babor et les Aurès constituent autant de bastions des terroristes de l'ex-Gspc Al Qaîda qui a de surcroît ouvert une brèche dans l'immense zone sahélo-saharienne.


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