Sous la direction de Omar Fetmouche, les anges gardiens du Théâtre régional de Béjaïa, Les Vigiles de Tahar Djaout, ont accueilli Malek Bouguermouh chez lui dans une ambiance conviviale et très émouvante. Qui pourrait parler ou citer le TRB sans évoquer Malek Bouguermouh ou plutôt l'inverse. A tout seigneur, tout honneur...et...comme on connaît les saints on les honore. Vingt ans après sa tragique disparition, Malek Bouguermouh revient au lieu que son âme n'a jamais quitté, le TRB. Quoi de mieux et de beau que ce vibrant hommage rendu à l'un des monuments du 4e art, Malek Bouguermouh, et cela à la veille d'une date aussi importante et symbolique pour toute une nation, celle de la Fête de l'Indépendance. Accueilli dignement par Les Vigiles de Tahar Djaout, sous l'égide et la direction de son ami de longue date, Omar Fetmouche, et en présence de sa veuve Akila, ses enfants, ses amis et toute la famille de l'art et de la culture en général, et du 4e art en particulier. La cérémonie de haute facture et émouvante a fait oublier la frustration née de la fermeture de l'antre préféré des Béjaouis. En effet, après environ deux années de fermeture pour des travaux de réfection, le mythique Théâtre régional de Béjaïa, ou plutôt le Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa a rouvert ses portes depuis samedi 4 juillet en replongeant et retrouvant l'ambiance d'antan du 4e art. Des retrouvailles chaudes et émouvantes ont marqué ce grand événement qui coïncide avec sa baptisation au nom de celui qui l'avait propulsé au rang de théâtre régional, Abdemalek Bouguermouh. Par ailleurs, comme toute chose qui commence bien finit bien, l'ambiance est tout simplement indescriptible en cette matinée du 5 Juillet 2009, Fête nationale de l'Indépendance et de la Jeunesse quand M.Ali Bedrici, wali de Béjaïa a procédé à la baptisation du TRB au nom de l'immortel Malek-Bouguermouh. «A coeur vaillant rien d'impossible». Très touchée, Mme veuve Akila Bouguermouh qui était émue jusqu'aux larmes, a déclaré que l'âme de Malek n'a jamais quitté le TRB. Son rêve, de voir le TRB porter le nom de son défunt mari après vingt années d'attente depuis sa disparition tragique se réalise enfin. «Je suis aux anges, 20 ans après sa mort, Malek se retrouve chez lui, car je tiens à vous dire que son âme n'a jamais quitté le TRB. Je ressens des sensations très fortes à chaque fois que je rentre au TRB, plutôt au Théâtre Malek-Bouguermouh. C'est mon rêve le plus cher qui se réalise aujourd'hui et surtout en apprenant que sa pièce mythique R'djal Ya H'lalef retrouvera l'ambiance des planches et sera montée à nouveau par Omar Fetmouche comme Malek l'a toujours voulu. Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce rêve qui n'est pas le mien uniquement.»