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«Y a Zina» aux couleurs africaines
SOIREE INOUBLIABLE À ALGER
Publié dans L'Expression le 09 - 07 - 2009

La troupe de danse malienne, le groupe congolais «Bana Poto Poto», Magic System et...Raina Rai ont loué la beauté de l'Afrique.
Cette foi-ci, c'était pour de vrai! Y a Zina était sur scène, hier, à l'esplanade de la Grande Poste d'Alger. Accompagnée de Lotfi Attar, son guitariste fétiche, la Mona Lisa de Raina Rai a encore une fois gratifié les centaines de mélomanes, venus à sa rencontre, de son sourire. Et quand la Mona Lisa sourit ce sont tous les démiurges qui rêvent. Retour sur un voyage tout simplement magique. La croisière africaine lève les voiles sur les rythmes d'une troupe traditionnelle malienne. Venue de la région de Badia n'Dara, du nord du Mali, cette troupe exécute la danse Des dogons qui sont logés sur les falaises. Il est vrai que la troupe appartient aux Dogons, une ethnie importante au Mali. Pour nous emmener sur les falaises de leurs rêves, Ovapaté Modimo, le chef de la troupe, donne le topo sur le Bara, une sorte de calebasse couverte de la peau de chèvre. Le Bara (en Bambara, la longue officiel du Mali) est un instrument de percussion sur lequel en joue avec des kala, des baguettes dont le bout est incliné. Le «la» est donné, les danseurs se mettent de la partie. Ces derniers semblent évoluer sur des vagues doucereuses. Chaque pas est une invitation au merveilleux, chaque geste est une halte sur le féerique. Du Mali, nous partons au Congo-Brazaville. Là-bas nous sommes reçus par le groupe musical «Bana Poto Poto» ou les enfants de Poto Poto, «le quartier le plus cosmopolite de la ville de Brazaville», comme l'a décrit Jean Blaise Bicombo, chef de la délégation congolaise au Panaf. Le «Bana Poto Poto» tient son nom du Lingala, une langue parlée aussi bien au Congo Démocratique qu'en République du Congo. Avec le Tituba, le Lingala constitue la langue la plus véhiculée parmi une quarantaine parlées dans les deux Etats congolais. Le groupe en question, est fondé au lendemain de la guerre fratricide qui a fauché des centaines de vies au Congo, en 1997. Créé par le juriste feu Bienvenue Fegnond, le groupe a toujours chanté «la réunification de leur quartier dont les enfants se sont trop déchirés», a expliqué Bicombo. Une entrée d'honneur. Le groupe en question entonne l'hymne national du Congo. S'ensuit une mélodie de nostalgie, en hommage à Magaby, une grande figure féminine du quartier Poto Poto. Sur la même lancée, les «Bana» font un clin d'oeil au Franklin Boukaka, le célèbre musicien des années 60 qui croyait en l'unité africaine.
Afrika est le titre de la chanson jouée. Du bouquet musical offert au public, Diane, la diva du groupe prend une fleur et la dédie au public. Cette fleur porte le parfum d'une chanson. Humons...Ah! C'est Aïcha! La muse de Goldman interprétée par Khaled. Les présents sont subjugués par la voie suave de Diane. Cela dit, le beau de la musique est extirpé du mal du vécu. En effet, le fondateur du groupe, Bienvenue Fegnond, a été assassiné en 2004 alors qu'il était maire du quartier de Poto Poto. Arrive le moment tant attendu par les présents.
Le groupe mythique Raina Rai, nous propose un retour retentissant sur la place de la Grande Poste. «Salam, salam a ibad Allah» (Salut, salut disciple de Dieu), a salué le célébre guitariste Lotfi Attar. Cet air ouvre la voie à une odysée digne de celle d'Homère. Sur la croisière magique, Ya l'hnina sert du thé à ses hôtes. Le thé nous porte aux nues sur les notes de Tayla, puis Hakda, Hakda. Au septième ciel africain, nous sommes reçus par une fée dont le sourire rappelle celui de la «Joconde» du magistral De Vinci. Elle, c'est...Y a Zina! La Mona Lisa de Raina Rai décline sa beauté sur les notes énivrées de la guitare de Lotfi. En jouant sur ses cordes, le guitariste donne l'impression de caresser les cheveux soyeux de sa bien- aimée. Dans un élan d'amour suprême, Lotfi lance une improvisation fulgurante qui transperce les coeurs et déchire les âmes. Ensuite, l'artiste recoud les souvenirs de chacun pour en faire une nouvelle histoire. A cet instant, Ya Zina prend congé et regagne les rêves des gens de la nuit. La soirée fut clôturée par Magic System, un groupe de rap, venu de France.


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