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Plus de 250 salles des fêtes fermées à Alger
LES COLLECTIVITES LOCALES ENTAMENT UNE VERITABLE CHASSE
Publié dans L'Expression le 11 - 07 - 2009

Le verrouillage s'est généralisé à partir du 5 juillet dernier en commençant par Hussein Dey, Kouba et les Eucalyptus.
Les familles algériennes risquent de voir leurs fêtes de mariages annulées. Et pour cause, l'administration des collectivités locales a procédé à une fermeture quasi générale des salles des fêtes à travers le pays. Motif: ces établissements manquent de certificats de conformité de construction. Dans un entretien accordé à L'Expression, jeudi dernier, le président de la section des salles des fêtes au niveau de la wilaya d'Alger, Abdenour Boukhalfa, a indiqué que «parmi les 1200 salles des fêtes que compte le pays, Alger est la plus affectée par cette mesure. Ainsi sur 280 salles, seules 24 sont agréées dont deux, au minimum, ont trouvé des difficultés pour renouveler leur agrément». Ce dernier est d'une durée de deux ans, rappelle-t-on.
L'orateur a fait savoir, de ce fait, que «la fermeture des salles des fêtes s'est généralisée à partir du 5 juillet dernier en commençant par Hussein Dey, Kouba et les Eucalyptus».
De son côté, le coordinateur national chargé des salles des fêtes, Hadj Ahmed, a exprimé son regret compte tenu de «la manière de fermer un tel commerce en demandant à son propriétaire de régulariser sa situation sans lui donner suffisamment de temps pour le faire. Celle-ci est une façon de l'offrir sur un plateau d'argent aux escrocs et aux corrupteurs». Et de poursuivre: «Je vous donne comme preuve, le scandale rapporté par un quotidien arabophone, mercredi dernier: le directeur du service de la réglementation au niveau de la wilaya de Sidi Bel Abbès a été placé sous mandat de dépôt pour avoir falsifié un agrément en faveur d'un propriétaire d'une salle des fêtes.» L'intervenant a précisé qu'«on reproche encore aux salles des fêtes la nuisance». Toutefois, M.Hadj Ahmed affirme que «ces établissements sont insonorisés. Nous voyons à l'heure actuelle des citoyens qui se plaignent des bruits causés par les festivités du Panaf sur un rayon de plus de 500 m jusqu'à 02h00 du matin. Alors comment permet-on cet état de fait pendant que nous ne cessons pas d'en vouloir aux salles des fêtes?»
Les deux représentants des salles des fêtes déplorent le manque de statistiques officielles en rapport avec le nombre exact de ce genre de commerces et de leur mode d'exercice. «Parmi le minimum de données qu'on a à ce sujet, c'est qu'à Bouzaréah qui compte 178.000 habitants, il existe 20 salles des fêtes dont trois seulement sont agréées», atteste M.Boukhalfa. Pour sa part, M.Hadj Ahmed appelle à «la révision de l'article 4 du décret 05-07 du 4 juin 2005 portant sur le classement des salles des fêtes en déterminant que celles-ci exercent une activité de location de salle et non pas des cabarets, cirques ou discothèques, comme il est inscrit à présent».
Le coordinateur national chargé des salles des fêtes, interpelle les autorités compétentes quant «à impliquer les gérants de ces établissements dans l'élaboration des nouveaux articles. Les gérants des salles des fêtes sont les plus habilités à connaître les spécificités de leur travail».
Sur un autre registre, il faut savoir que la moyenne de la location d'une salle des fêtes s'élève à 8 millions de centimes. Selon M.Hadj Ahmed, «cette augmentation est justifiée par la rareté des salles.» Et d'enchaîner: «Il ne faut surtout pas imaginer que cette somme ira entièrement au propriétaire de la salle. Je dois vous préciser que nous, les gérants des salles des fêtes, nous payons chaque mois, 34% d'impôts, 17% de TVA, 15% d'avance IRG (impôt sur le revenu global), et 2% de TAP (taxe sur activité professionnelle) en plus du paiement des employés, des charges, de l'électricité et du gaz.» Reprenant la parole, M.Boukhalfa avertit: «Si on applique à la lettre cette mesure répressive, il y aura plus de 7500 familles ayant réservé leur salles durant ces 30 jours qui précèdent le mois du Ramadhan, qui risquent de voir leur joie gâchée.»
Un tel constat nous pousse à nous interroger si les citoyens vont retourner célébrer leurs fêtes sur les terrasses des vieux immeubles?
Et si un accident se produit, qui sera le responsable? La question reste posée.


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