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Dans le collimateur de la police coloniale
LEILA...DEL CASTILLO
Publié dans L'Expression le 11 - 07 - 2002

L'évolution de l'état d'esprit des Algériens intéressait au plus haut point les patrons de la Colonie.
Entre les deux Guerres mondiales, les Algériens vivaient dans une angoisse perpétuelle. Le s, persécutions, arrestations, déportations, s'étaient généralisées à tel point que «l'indigène» indépendamment de son rang social ou son niveau intellectuel était toujours suspect. Même sans preuve, il était considéré comme la source de toute agitation. Fiché par la police coloniale, il voyait ses déplacements, sa correspondance, son activité coutumière contrôlés par une meute d'auxiliaires zélés. Caïds, gendarmes, informateurs, préconisaient à son encontre des mesures de rigueur les plus sévères, car la police des indigènes - aux yeux des maîtres du pays - était un des plus puissants facteurs de sécurité. Même les réfugiés algériens en Tunisie, au Moyen-Orient, les évadés, les déserteurs, les émissaires politiques étaient «suivis» et leurs mouvements consignés.
L'évolution de l'état d'esprit des Algériens intéressait au plus haut point les patrons de la Colonie. On tenait à être au courant des bruits qui circulaient et des éventuels actes de rébellion. Les rapports hebdomadaires, de quinzaine, les écrits isolés de la police traduisaient ce qui se faisait dans les milieux algériens, ce qui s'y disait, ce qui s'y préparait...
Dans ce climat de suspicion générale où l'autochtone n'avait qu'un droit: celui d'obéir et de servir les maîtres, surgit en 1935, le cas de Leïla del Castillo pour illustrer le passe-droit, plutôt le non-droit et l'abus du pouvoir.
De son vrai nom Petre Madeleine, née le 12 janvier 1909 à Lonchery (Ardennes), d'origine espagnole, mais de nationalité française, célibataire, domiciliée à Paris, 35, rue Monge (5e arr.), elle n'allait pas tarder à défrayer la chronique.
En 1931, elle fit, à Paris, la connaissance de Zenati (1) Rabah, directeur du journal La voix indigène de Constantine. Elle se convertit à l'Islam et prit le nom de Leïla (les journaux parisiens de l'époque rapportèrent ce fait particulier).
En 1935, elle débarquait en Algérie. Aussitôt, la machine policière se mit en marche et les réseaux d'informateurs mis en place.


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