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Entre méfiance et indifférence
APPEL AU DIALOGUE
Publié dans L'Expression le 23 - 07 - 2002

De tous les commentaires et propos de nos interlocuteurs, ressort cette sensation d'«otage»
dont fait l'objet la population.
Attendu sur un procédé clair pour le règlement de la crise qui prévaut depuis 15 mois en Kabylie, le Chef du gouvernement s'est contenté de renouveler l'appel au dialogue «sans préalable et ouvert» sans annoncer la moindre mesure, à même de susciter un espoir, avec toutefois une évolution, largement notée par les citoyens, à savoir le fait de désigner les interlocuteurs en la personne des animateurs du mouvement citoyen et ârchs. Jusqu'à hier, les réactions et commentaires des citoyens demeuraient timides. En effet, on en parlait que très peu. Préoccupés qu'ils sont par les tracas du quotidien, l'esprit en vacances, les citoyens n'abordaient que, rarement, la chose politique donnant l'impression d'être indifférents à tout ce qui se trame.
Si pour la majorité de nos interlocuteurs «le dialogue ou les négociations ne sont plus un tabou et restent les meilleurs moyens d'aboutir à une solution au conflit», il n'en demeure pas moins que la volonté réaffirmée par les autorités de l'Etat est jugée «sournoise» et «arrivant en retard». Pour ces citoyens «il aurait fallu faire preuve d'un geste marquant cette bonne volonté». Ce geste consisterait en «la libération des détenus du mouvement» expliquent-ils. «C'est d'ailleurs l'une des exigences des animateurs», martèle ce jeune étudiant qui paraît très sceptique quant à l'évolution de la situation. «On pousse les gens vers un dialogue impossible en l'état actuel des choses», renchérit son ami. Ce point de vue est développé majoritairement au sein de l'opinion qui s'interroge sur les lendemains incertains. L'autre tendance pense qu'«avec une dynamique de concertation tous les problèmes trouveront une solution». Tout en estimant que les deux parties finiront par s'asseoir à une même table, cette catégorie de citoyens renvoie, pour l'heure, dos à dos les protagonistes qu'ils accusent d'user d'un «dialogue de sourds».
Cette position, somme toute légitime, dénote, si besoin est, les craintes des citoyens en matière de recrudescence de la violence devant «les appels sournois» des uns et «l'intransigeance incompréhensible» des autres. De tous les commentaires et propos de nos interlocuteurs, ressort cette sensation d'«otage» dont fait l'objet la population.
Entre l'indifférence affichée par les uns et les craintes redoutées par les autres, c'est toute la complexité de la crise de Kabylie qui interpelle la conscience de tous.


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