Ce guide est un véritable outil d'aide à l'investissement dans les neufs pays sud-méditerranéens, dont l'Algérie. Le nouveau visage économique de la Méditerranée se dessine. Une carte identifiant les secteurs porteurs d'investissements dans les pays du sud du Bassin méditerranéen, a été établie. Cette carte, véritable outil d'aide à la décision, concerne les neufs pays du sud méditerranéen bénéficiaires du programme, dont l'Algérie. Elle sera présentée demain lors de la Semaine économique de la Méditerranée dont l'ouverture est prévue aujourd'hui à Marseille. De même qu'une étude sur 25 fiches de marché à développer, sera présentée aux utilisateurs potentiels, aux opérateurs économiques et hommes d'affaires. Les 25 fiches mêlent filières traditionnelles et nouveaux métiers (facility & fleet management, formation professionnelle, logistique intégrée...). Elles visent à apporter plus de valeur ajoutée à des secteurs qui souffrent d'une compétition internationale féroce (montée en technicité textile, diversification touristique, transformation agroalimentaire, etc.) ou bien à développer des activités entièrement nouvelles grâce aux technologies de pointe et aux opportunités offertes par la mondialisation (prestations 3D, développement Webb offshore, tourisme de santé, etc.). De plus, l'accompagnement d'une croissance urbaine rapide et d'un début de décollage industriel crée aussi de nouveaux marchés verts: efficacité énergétique, rénovation de l'habitat social, éolien, études environnementales, éclairage urbain, gestion des déchets, etc. Ce projet s'inscrit, rappelle-t-on, dans le cadre du programme «Invest In Med» lancé par la Commission européenne et réalisé par le bureau leader Anima. Il s'agit d'un travail de géolocalisation des secteurs et des sites d'activité en quête de développement dans les pays de la rive sud. Se référant aux politiques sectorielles et industrielles mises en place par les Etats, avec la géographie des zones de développement économique existantes, le guide évoqué permet de répondre à toutes les préoccupations et les interrogations des investisseurs. Quels sont les pays qui souhaitent favoriser le développement des entreprises de mon secteur? Quelles sont les régions dans lesquelles mes activités peuvent se développer? Quelles sont les infrastructures, les zones d'activité ou économiques auprès desquelles j'ai des chances de trouver mes partenaires, sous-traitants, concurrents? Quels sont les dispositifs incitatifs ou facilitations qui me concernent? Qui contacter pour les activer? Ce sont autant de questions que se posent différents opérateurs. Pour accéder rapidement à des informations opérationnelles, ce guide présente aux utilisateurs trois portes d'entrée pour chaque pays: une carte indiquant les secteurs d'activité développés ainsi que les principales infrastructures et zones d'activité; une fiche synthétique présentant les informations clés en matière stratégique, réglementaire et sectorielle. Une fiche détaillée sur 14 grands secteurs dont le développement est jugé prioritaire par les pays méditerranéens, ou qui s'y sont de fait développés. Pour affiner la première liste de 15 secteurs, Anima a interrogé des investisseurs étrangers implantés dans les pays MED depuis au moins trois ans, ainsi que les porteurs des 36 initiatives soutenues par Invest in Med, et a cherché à identifier les lacunes dans les chaînes de valeur locales (sous-traitants et fournisseurs de métiers encore peu développés mais indispensables aux opérateurs locaux). Enfin, il y a lieu de souligner que le projet «Invest in Med» s'étale sur trois ans, cofinancé par la Commission européenne (2008-2011) et coordonné par Anima Investment Network, leader d'un consortium. Le projet bénéficiera, indique-t-on, à 9 pays partenaires méditerranéens: l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, l'Autorité palestinienne, la Syrie et la Tunisie.
