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De véritables freins à l'ouverture économique
CORRUPTION ET BUREAUCRATIE
Publié dans L'Expression le 29 - 10 - 2009

Un nombre impressionnant d'étapes favorisant inéluctablement l'émergence de pratiques de corruption par l'établissement de connexion entre mafia et administration.
L'étendue de la corruption serait la plus importante cause de l'échec de toutes les stratégies visant à attirer les IDE (investissements directs étrangers) vers notre pays. Ce constat constitue l'une des plus patentes conclusions. du colloque sur l'économie algérienne organisé à l'université de Tizi Ouzou. Cette rencontre a réuni des économistes et des universitaires nationaux et étrangers qui ont abordé des thèmes aussi divers et intéressants par leurs rapports directs avec l'actualité économique récente.
Une économie secouée, au niveau national, par les récents et nombreux scandales liés à la corruption et par la crise financière internationale. La richesse de notre pays en ressources minières diverses et la gestion bureaucratique qui en a résulté, constituent un terreau favorable à la prolifération de toute forme de corruption. Un avis partagé globalement par l'ensemble des intervenants.
L'économie informelle s'accapare presque la moitié des activités. Environ 38% des entreprises font état de pots-de-vin pour obtenir des contrats de marchés publics. Un constat qui se dégageait de la communication présentée par Sabrina Amnache-Chikh et Nadia Dorbane, de la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université de Tizi Ouzou.
Pour sa part, Clotilde Champeyrache, maître de conférence à l'université Paris VIII, affirmait qu'en matière de corruption, le risque n'est plus supposé mais avéré.
D'après une étude menée par Daniel Koffman de la Banque mondiale, suite à un sondage réalisé lors du Forum économique international, plus de 35% de représentants des compagnies étrangères travaillant avec l'Algérie déclarent avoir été obligés de payer des pots-de-vin pour obtenir des contrats publics.
Concernant les entraves bureaucratiques qui nourrissent ce fléau, le constat est sans appel. La même oratrice relève que le rapport de l'année 2006 de la Banque mondiale sur le développement en Afrique souligne que le nombre de procédures administratives requises pour le lancement d'un nouveau projet en Algérie est de 14 alors qu'il n'est que de 5 au Maroc et 9 en Tunisie.
Un nombre impressionnant d'étapes favorisant inéluctablement l'émergence de pratiques de corruption par l'établissement de connexion entre mafia et administration. Ce fait explique aussi, si besoin est, la tendance actuelle des investisseurs étrangers à préférer les pays voisins. Les lourdeurs bureaucratiques et la corruption seraient à l'origine de cette méfiance alors que les débats, actuellement, se limitent aux incidences de la loi de finances complémentaire. L'importance de ce colloque réside dans l'élargissement de ce débat vers des problèmes plus sérieux et des solutions plus efficaces.
Sur un autre registre, les organisateurs de ce colloque tenaient surtout à sortir avec des recommandations pour replacer l'économie algérienne sur la scène internationale. Les intervenants convergeaient, malgré quelques divergences sur les méthodes, vers la nécessité de doter cette économie d'une identité propre.
La problématique consiste alors à élaborer un schéma d'adaptation ou d'articulation de l'économie nationale classée actuellement à la 104e place sur 182 pays, à l'économie mondiale en tenant compte des contraintes internes et externes et en valorisant les atouts et les opportunités offertes par les marchés régionaux et internationaux.
Cette orientation des débats par le comité scientifique de l'université de Tizi Ouzou, met en avant-plan les problèmes soulevés par les conférenciers. La crise financière mondiale, de son côté, met en évidence, si besoin est, l'importance de toutes les communications et les conférences.
Les politiques industrielles et agricoles, les marchés bancaires et financiers, la répartition des IDE dans les pays du Maghreb, l'investissement privé et la croissance et le marché du travail dans les pays en développement ont été autant de sujets à débats fructueux en l'absence des acteurs économiques.


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