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Abbas craint pour le futur Etat palestinien
LES ETATS-UNIS ET ISRAËL TERGIVERSENT
Publié dans L'Expression le 11 - 11 - 2009

Il n'est pas du tout certain que le futur Etat palestinien verra le jour de sitôt. Le peu d'empressement d'Israël à ce sujet a poussé Abbas à menacer de déposer sa démission.
Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a appuyé l'idée d'une démission du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans le cas où Israël s'obstinerait à bloquer la création d'un Etat palestinien. Le président Abbas n'est pas en train de s'amuser. Il n'a pas l'intention de s'accrocher à la présidence simplement pour le titre. Il veut être président d'un Etat palestinien, a déclaré Saëb Erakat. «Si le président Abbas a le sentiment que son projet d'établir un Etat palestinien est en danger et qu'Israël veut détruire l'idée d'un Etat palestinien, je pense qu'il ne va pas rester à sa place à la présidence», a-t-il fait savoir.
M.Abbas a déjà annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors des élections de janvier prochain, manifestant ainsi sa frustration devant le blocage du processus de paix en raison de l'échec des Etats-Unis à convaincre Israël de geler totalement la colonisation dans les territoires occupés. Les Palestiniens réclament un gel total de la colonisation israélienne à travers les territoires occupés avant de reprendre les négociations de paix avec les Israéliens, arrêtées depuis les agressions militaires israéliennes contre la bande de Ghaza de décembre-janvier derniers.
La Maison-Banche a affirmé qu'elle continuait à vouloir un arrêt de la colonisation juive et que sa position n'avait pas changé. Le président Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont tenu une rencontre sur le sujet. Le porte-parole du président Obama, Robert Gibbs, a souligné que le gouvernement des Etats-Unis, depuis des décennies, c'est: la colonisation, c'est fini; ce n'est pas une nouveauté de cette administration.
De récents propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont reçu «une couverture médiatique disproportionnée» mais ils ne traduisent pas une politique différente de la part de l'administration Obama, a-t-il ajouté. Mme Clinton, en visite en Israël fin octobre, a provoqué la consternation chez les Palestiniens et les Arabes en saluant l'offre de M.Netanyahu, non pas d'arrêter complètement, mais de limiter la colonisation.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé avoir été très proche de la conclusion d'un accord de paix avec l'Etat hébreu avant l'investiture en mars dernier du cabinet israélien Benjamin Netanyahu. «Nous avons été très proches de la conclusion d'un accord avec la partie israélienne, et c'est alors que le nouveau gouvernement a été formé et que nous avons dû tout recommencer de zéro», a affirmé M.Abbas.
«Nous avons participé à des négociations sur le tracé des frontières, et nous avons négocié ce tracé avec Olmert et l'ex-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni», a-t-il ajouté.
«Nous avons commencé à échanger des cartes. Si nous en avions fini avec ça, nous aurions aussi pu régler la question de Jérusalem et celles des colonies (juives) et du partage de l'eau», a encore dit M.Abbas. «S'agissant des réfugiés (palestiniens), nous avons discuté du principe de leur retour (en Israël) mais nous divergions sur les chiffres», a-t-il précisé.
Selon l'ONU, quelque 4,7 millions de Palestiniens sont actuellement considérés comme des réfugiés dans divers pays du Proche-Orient.
M.Olmert a lui aussi déclaré au moment où il quittait ses fonctions qu'un accord de paix israélo-palestinien était en vue avant la suspension des pourparlers à la suite de l'offensive contre la bande de Ghaza. Ces pourparlers n'ont toujours pas repris. Ce n'est pas ce qui a empêché des Palestiniens d'abattre lundi dernier un obstacle en béton construit le long de la barrière de sécurité érigée par Israël en Cisjordanie au moment où l'Allemagne fêtait le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Cette opération symbolique a été menée par quelques dizaines de Palestiniens, aidés par des pro-palestiniens étrangers. La barrière est présentée par les Israéliens comme une clôture antiterroriste qui sert à les protéger des attentats, mais les Palestiniens la qualifient de mur de l'apartheid.
Cette barrière de sécurité aura, lorsqu'elle sera entièrement construite, une longueur de 709 kilomètres, dont 85% seront établis en Cisjordanie, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
A ce jour, 60% de son tracé final ont été construits, selon l'agence onusienne, qui précise que la barrière, une fois terminée, empiètera sur 9,5% de la Cisjordanie.


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