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«Un sommet culturel international»
1ER FESTIVAL CULTUREL INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE SYMPHONIQUE
Publié dans L'Expression le 12 - 12 - 2009

Cet art savant est élargi à notre patrimoine musical avec cette ambition de pouvoir transformer nos chants traditionnels en musique symphonique.
Le coup d'envoi de la première édition du Festival culturel international de la musique symphonique a été donné, mercredi soir, au niveau du Théâtre national Mahiedine-Bachtarzi, en présence de Mme la ministre de la Culture, Khalida Toumi, dans une ambiance conviviale au grand bonheur des amateurs de ce genre musical. De ce fait, la cérémonie d'ouverture s'est transformée en un sommet culturel international, dont l'objectif principal est de remettre, d'une façon très forte, l'Algérie au-devant de la scène internationale, et de renforcer sa diversité culturelle. Ainsi, plusieurs personnalités de la culture, ainsi que des représentants de ministères, sans compter le corps diplomatique accrédité en Algérie... Tout ce beau monde a insisté pour sa présence pour participer au festival, dans sa première édition, dont le lancement était époustouflant pour la plupart des présents, avec le passage de l'Orchestre symphonique national et sa chorale.
C'est à Zahia Ziouani, qu'est revenu l'honneur d'ouvrir ce festival en interprétant des morceaux du patrimoine universel qui ont émerveillé un public très nombreux et connaisseur. Très à l'aise, comme à son habitude, Zahia Ziouani a fourni une belle prestation, suscitant l'admiration des amoureux de ce genre musical, en interprétant L'Enlèvement au sérail de Mozart, La Traviata et Nabucco de Verdi et Carmen de Bizet. Cette soirée d'ouverture s'est déroulée dans une ambiance sereine, dans laquelle l'assistance suivait le jeu des musiciens avec passion et admiration, notamment les moments où la voix d'opéra, Catherine Manandaza, en provenance de France, accompagnait l'orchestre par des chants lyriques en solo. Lors de son allocution d'ouverture, le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, a indiqué que cette manifestation «veut être représentative de la situation et du niveau atteint par la musique universelle aussi bien chez nous, en Algérie, qu'au-delà de nos frontières». Il a ajouté que le festival «s'inscrit dans l'ambition de renforcer la connaissance et l'intérêt porté par nos concitoyens à la musique universelle, il représente aussi une consécration des efforts menés, jusqu'à présent, pour inculquer la musique universelle dans la vie culturelle de nos citoyens». C'est le premier festival dans ce genre et veut être bien représentatif. Son ambition se résume à ce signe, art, échanges et rapprochement. Ainsi, placé sous cette première dénomination de l'art, ce grand rendez-vous musical a pour objectif la connaissance et la découverte de la grande musique.
C'est un domaine infiniment riche et diversifié. Mieux, cet art savant est élargi à notre patrimoine musical.
L'ambition est de pouvoir transformer nos chants traditionnels sous forme de musique symphonique. Ecrits sur partition et joués par de grands orchestres, ces chants traditionnels acquièrent leur statut d'universel.
La deuxième dénomination de ce festival est «Echanges». Au cours de ces jours, se produiront chaque soir, sur la scène du TNA, des ensembles invités, venus d'horizons divers, avec la participation des orchestres de douze pays.
L'Orchestre symphonique national a déjà popularisé et fidélisé de larges couches de la population algérienne. Pour cela, il a multiplié les concerts dans la capitale et dans des tournées dans l'Algérie profonde.
Ce festival, c'est aussi le rapprochement entre les différentes institutions, oeuvrant dans le domaine musical. A cet effet, un programme assez riche et varié a été concocté, lequel comprend des conférences thématiques, des master class, et des ateliers qui seront programmés dans les salles de l'Institut national supérieur de musique.
Toujours dans le même sens, et en marge de ce festival, une conférence intitulée «Les expériences des pays arabes dans le domaine de la musique symphonique», a été organisée le lendemain de la cérémonie d'ouverture, animée par le compositeur et chercheur tunisien, Mohamed El Guerfi. Indiquant que «la composition instrumentale est relativement nouvelle et que les prémices de la composition datent seulement du XXe siècle. Cela est dû, a-t-il expliqué, à ´´la diversification´´ de la fonction de la musique au vu des mutations économiques et culturelles des sociétés arabes, à l'évolution internationale des formes de la composition à cause de l'influence des moyens de production de masse et des nouveautés techniques, et aux mutations profondes de l'écoute musicale, en raison de l'hégémonie des moyens de production et de distribution». «L'expérience arabe dans le domaine de la musique symphonique n'est pas nouvelle puisqu'elle remonte à plus d'un siècle, mais elle est timide», a affirmé le conférencier, expliquant cela par «l'indifférence du public, le niveau de la formation des musiciens et la politique menée par l'occupant durant la période coloniale». «La musique symphonique a été constituée d'éléments disparates de plusieurs nations», a souligné l'expert tunisien, ajoutant que la musique symphonique est l'expérience de la culture de l'humanité. «Il faut cependant l'approcher avec sa propre sensibilité nationale», a-t-il conclu.


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