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FASSI FIHRI DéFIE BAN KI-MOON
SAHARA OCCIDENTAL
Publié dans L'Expression le 30 - 01 - 2010

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération a fait savoir que c'est la loi marocaine qui s'appliquera dans cette région.
Le chef de la diplomatie marocaine met l'ONU devant le fait accompli et les prochaines négociations qu'il doit tenir avec les représentants du peuple sahraoui dans l'impasse. «La loi marocaine, porteuse de droits et de garanties mais également de droits et de responsabilités, s'applique et s'appliquera conformément à la pratique internationale au Sahara marocain», affirme dans sa missive Taïeb Fassi Fihri.
Et comme à son habitude, il n'a pas omis de mettre l'Algérie au centre du conflit qui oppose son pays au Front Polisario. Quelle mouche a donc de nouveau piqué le ministre marocain des Affaires étrangères pour revenir encore une fois à la charge? Le Maroc est obnubilé par la question de l'ouverture des frontières avec l'Algérie. Sans la remettre implicitement sur le tapis, il y fait allusion de façon détournée.
«Les autorités algériennes conditionnent dorénavant la normalisation des relations bilatérales avec le Maroc et la construction maghrébine par la résolution de la question du Sahara qu'elles n'entrevoient qu'à travers le seul mécanisme d'un référendum à options extrêmes, dont elles savent pourtant le caractère dépassé, inapplicable et minoritaire dans la pratique onusienne», explique, selon sa vision des choses, le chef de la diplomatie marocaine. Plus clairement, Rabat, hormis son plan de large autonomie auquel elle y tient comme à la prunelle de ses yeux, ne veut pas entendre parler de la tenue d'un référendum d'autodétermination qui laisserait au peuple sahraoui le choix de décider librement de son destin. Les résolutions 1813 et 1871 adoptées en avril 2008 et 2009 par le Conseil de sécurité le stipulent et le recommandent. Elles appellent les deux parties en conflit, le Maroc et le Polisario, à poursuivre les négociations «sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Le trône alaouite l'entend d'une autre oreille. Il aspire à faire du peuple sahraoui des sujets marocains. Est-ce la raison pour laquelle il renforce sa politique de répression vis-à-vis des militants sahraouis des droits de l'homme? Le dernier rapport de Human Rights Watch en ce qui concerne ce dossier ne lui a guère été favorable. Et c'est le moins que l'on puisse dire.
«Les restrictions sont particulièrement strictes dans la région contestée du Sahara occidental, sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté et qu'il administre comme si elle faisait partie de son territoire national... de nombreux Sahraouis ont été inculpés ou emprisonnés à cause de leurs revendications pacifiques en faveur de l'autodétermination pour le Sahara occidental», a précisé le document de l'ONG américaine. Comme on doit le comprendre, le dossier concernant le conflit du Sahara occidental n'est nullement une question de terminologie. Le problème est clairement posé en termes de décolonisation. Un mot, qui, dès qu'il est prononcé, donne des sueurs froides aux autorités marocaines.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, lors d'un point de presse, tenu mercredi à l'issue d'un Conseil de gouvernement, a tenté de relativiser le rapport de HRW. «Il importe que les grandes ONG internationales aient suffisamment de recul et d'objectivité pour dire: voici les défauts du Maroc. Nous attendons des grandes ONG internationales qu'elles aient le courage de dire la réalité, qui est beaucoup plus complexe», a déclaré Khalid Naciri.
Pour le peuple sahraoui, la réalité est beaucoup plus simple: il attend du Maroc l'acceptation de la tenue d'un référendum d'autodétermination qui puisse lui donner l'opportunité de s'exprimer sans contrainte sur la question de son indépendance. Ce qui, en principe, lui est garanti par la résolution 1871 votée par le Conseil de sécurité le 30 avril 2009.


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