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Alger pose ses conditions
VISITE DE BOUTEFLIKA À PARIS, LISTE NOIRE ET AUTRES DOSSIERS
Publié dans L'Expression le 04 - 03 - 2010

«Ce n'est pas dans ce climat de polémique que le Président Bouteflika va se rendre en France
«Nous attendons que la France fasse des propositions à caractère opérationnel», a confié un haut responsable diplomatique algérien en Hexagone. Notre source estime que la visite du secrétaire général de l'Elysée en Algérie récemment, a permis de relancer le dialogue entre les deux capitales. Cependant, il ne faut pas rester à ce stade de visites protocolaires. Selon lui, la France doit faire preuve de bonne volonté et débloquer la situation à travers des actes concrets. Plus explicite, notre source cite directement les dossiers qui fâchent, entre autres, la liste des pays à haut risque, l'affaire du diplomate Hasseni et celle des moines de Tibhirine. Contrairement à la version avancée par le Quai d'Orsay, qui reproche à Alger de ne pas vouloir dialoguer, notre source persiste et signe que la balle est dans le camp de la France. Sans aller par trente-six chemins, notre interlocuteur explique que la faute de la dégradation des relations n'incombe pas à Alger. «Qui est-ce qui a altéré ce climat?», s'interroge-t-il avant de répondre avec fermeté: «Ce n'est pas l'Algérie.» Aiguisant ses propos, notre source tient à préciser que «ce n'est pas l'Algérie qui a procédé à l'arrestation du diplomate, ni évoqué l'affaire des moines de Tibhirine et plus récemment le classement des pays à haut risque».
Notre source reconnaît que les relations entre les deux pays étaient au beau fixe après la visite du président Sarkozy et celle de François Fillon en 2007. Adoptant un langage très clair, notre interlocuteur avoue que les relations sont difficiles. Peut-on parler réellement de crise ou de déchirure? Loin de brosser un tableau sombre de la conjoncture, notre source préfère plutôt la qualifier ainsi: «C'est une crise de passion provoquée par les dossiers sensibles qui hypothèquent le climat.» Que faut-il pour rétablir ce climat? Alger attend un signal de Paris. Après la visite de Claude Guéant, l'Algérie souhaite que la France procède à la révision de la liste des pays à haut risque et à la proclamation officielle du non- lieu pour le diplomate Hasseni. Sur la liste des pays à haut risque, notre interlocuteur affirme que cette décision est inacceptable et inconcevable. «Les explications avancées par les responsables français sont infondées. Ce classement n'est pas valable ni sur le plan politique ni sur le plan militaire», a-t-il précisé.
Notre source s'interroge sur la raison de ce classement qui cible uniquement l'Algérie sans pour autant toucher d'autres pays comme le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie. «Pourquoi nous dissocier du Maghreb et nous affilier à des pays comme le Yémen et l'Afghanistan?», se demande-t-elle acharnée. A en croire cette source, le message de Ouyahia à son hôte portait sur la révision de la liste noire. Interrogé par ailleurs sur le report de la visite de Kouchner prévue en janvier dernier, notre interlocuteur assure que cette décision a été prise par le Quai d'Orsay. «Le ministre Kouchner a donné son accord formel pour effectuer une visite le 18 janvier dernier en Algérie et c'est lui-même qui a demandé son report», confirme, sans ambages, notre source en confirmant que le gouvernement algérien n'y est pour rien dans le report de ce voyage. Avec la préparation de la visite du secrétaire d'Etat, il n'était pas possible de programmer le déplacement de Kouchner. Toujours à propos de ce déplacement, notre source révèle que le chef de la diplomatie française voulait se rendre les 3 et 4 mars en Algérie, mais en raison du calendrier chargé de son homologue, la visite n'a pas été programmée. Evoquant les déclarations faites récemment par le locataire du Quai d'Orsay, notre source estime qu'«elles ne sont pas de nature à créer un climat propice pour la visite». Il n'y a pas de doute sur ce point.
Les déclarations de M.Kouchner ont soulevé un tollé au niveau de la scène politique algérienne. Dans un entretien qu'il a accordé à un journal parisien, le chef de la diplomatie française a déclaré que la relation entre l'Algérie et la France sera «peut-être plus simple» lorsque la génération de l'Indépendance ne sera plus au pouvoir. Une déclaration qui n'a fait que compliquer la donne et irriter les esprits du côté d'Alger. Pour notre interlocuteur, le ministre Kouchner comme tout responsable français est le bienvenu en Algérie à condition que ses voyages soient l'occasion de résoudre sérieusement les questions sensibles. Dans ce sens, notre vis-à-vis insiste justement que la question du devoir de mémoire est importante et elle doit être débattue sérieusement. Si l'Elysée veut accueillir le Président Bouteflika au courant de cette année, il doit mettre le paquet et oeuvrer pour rétablir le climat. «Il faut créer un nouveau climat pour que Président effectue son déplacement à Paris», a-t-il expliqué en affirmant: «Ce n'est pas dans ce climat de polémique qu'il va se rendre en France


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