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Bush et l'odeur âcre du pétrole irakien
Publié dans L'Expression le 01 - 09 - 2002

Pourquoi le président américain veut-il tenter l'aventure?
George W.Bush se décidera-t-il finalement à attaquer l'Irak malgré les fins de non-recevoir que lui ont opposées plusieurs pays occidentaux notamment la France et l'Allemagne du SPD Schröder?
Pour le moment les plus grands observateurs mondiaux se perdent en conjectures et la situation à la Maison-Blanche n'inspire que les pétroliers du clan Bush qui ne laissent pas passer un seul jour sans jeter de l'huile sur le feu.
Le but de tant de déclarations insidieuses à propos de Saddam Hussein ne vise, en réalité, qu'un objectif : mobiliser l'opinion publique mondiale pour la décider à exercer de fortes pressions sur ses gouvernements respectifs afin de les décider à emboîter le pas au président américain dans sa croisade antiprésident Saddam Hussein. Car, n'en déplaise à certains observateurs de par le monde qui hésitent à appeler un chat un chat, si l'Amérique décidait soudain d'agresser l'Irak, ce serait inévitablement l'ensemble du monde arabe qui perdrait la face. Ceci d'une part. De l'autre, une autre catégorie d'observateurs s'interroge sur les motifs exacts qui poussent le président américain à vouloir surpasser son père sur l'échelle des hostilités qu'il réserve à Saddam Hussein, sans parvenir à les sérier convenablement. La question qui se pose aujourd'hui, particulièrement depuis la toute récente intervention de Dick Cheney, le vice-président de l'exécutif américain, devant le Sénat américain, n'est ni plus ni moins qu'une invitation lancée à la majorité républicaine pour l'amener à appuyer la croisade à laquelle George W.Bush tente, depuis des mois, d'associer ses alliés occidentaux.
Pourquoi Bush veut-il tenter l'aventure? La question jusqu'ici gravitait autour du retour ou non des experts des Nations unies en Irak pour achever de démanteler les dernières bases souterraines de fabrication de bombes nucléaires ou de bombes bactériologiques. Or, aussi bien les pays occidentaux (France, Allemagne) que l'Amérique savent pertinemment que l'Irak a été ratissé de fond en comble par des vagues successives d'experts de l'ONU et, à ce titre, ils n'y ont rien découvert.
Alors pourquoi George Bush et Dick Cheney s'acharnent-ils malgré des évidences qui ressemblent de plus en plus à des preuves intangibles, à vouloir quand même faire la guerre à l'Irak? A cause du pétrole pardi ! Ah bon. Eh bien...Il serait naïf de croire que dans le monde il ne se trouve pas deux personnes qui ne sachent que Bush junior et Dick Cheney sont des prestataires de services de l'industrie pétrolière dont l'aisance financière provient tout droit des puits pétroliers texans. Or, maintenant que les deux compères commencent à appréhender plus efficacement les affaires mondiales et savent qu'en temps de paix comme en temps de guerre les hydrocarbures jouent un rôle primordial dans l'issue des conflits, l'idée de s'emparer de Roumeïla-Nord en Irak, autre ment dit du plus grand gisement de naphte au monde situé de surcroît dans un pays comme l'Irak, un pays hors la zone d'influence américaine, brûle dans le cogito de chacun des deux hommes comme un feu sacré, mais tout aussi dévastateur si on les laissait faire.
Outre cette éventualité à ne pas négliger si on devait chercher à justifier le branle-bas de combat qui a caractérisé Bush et Cheney ces dernières semaines, ce ne serait que par une politique ferme et froidement exécutée: abattre Saddam Hussein qu'ils n'ont cessé de rendre responsable de la paupérisation à outrance de son peuple et non le contraire. Ensuite, installer un gouvernement favorable à Washington. Ce qui permettra à Bush - qu'un échec lors d'un second mandat électoral ne dérangerait nullement - d'installer ses entreprises pétrolières en Irak sous la protection «librement» consentie d'un pouvoir irakien qu'il aurait lui-même installé à l'issue d'une guerre dont il n'a cessé de provoquer l'échéance.


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