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«Le rock internationalise le tamazight»
Publié dans L'Expression le 20 - 05 - 2010

Profitant de son passage à Bouira, nous avons approché cette star du rock kabyle, Ali Amran. Sans aucun protocole, il a affiché une disponibilité et une humilité rares de nos jours. Il a répondu en toute modestie à toutes les questions posées.
L'Expression: Ali Amran présentez- vous à nos lecteurs.
Ali Amran: Ali Amran est né en 1968. Après un cursus scolaire et un bac maths, j'ai préparé une licence d'anglais à l'université de Tizi Ouzou.
La scolarité a été un peu allongée en raison de mon penchant pour le théâtre et la chanson. Comme tout le monde, j'ai lutté artistiquement pour la reconnaissance de l'identité nationale au sein du campus.
Maintenant, je suis installé en Finlande après un passage en France et après avoir obtenu un magistère en anglais sur la culture berbère...
Chaque époque et chaque genre de la chanson a eu son maître. Hasnaoui pour le chaâbi, Aït Menguellet pour le classique, Matoub pour la chanson engagée, Idir pour la chanson moderne...Pensez-vous être le précurseur du rock kabyle?
Le choix du style ne s'inscrit pas dans cette optique, mais c'est le résultat d'une influence. Fan des Pink Floyd, de Simone et Garfunkel, les groupes en vogue, quand j'étais étudiant, le fait de vivre en Finlande...sont les éléments qui ont dicté ce style. Le texte que j'écris moi-même, lui, a pour thème le quotidien, les espoirs, les peines.
L'adaptation de ces textes et leur interprétation avec des musiques de l'époque est pour moi une manière de donner à notre langue une dimension internationale. Idir, avec qui j'ai chanté en duo au Zénith, a tracé le chemin avec ses albums sur un autre style musical.
Après plusieurs années de chant, de composition et d'écriture vous n'êtes qu'à votre 3e album, pourquoi?
Effectivement, le dernier album Khali Slimane est paru en 2005 après Amsvridh édité en 2001. J'ai travaillé ce produit avec une pléiade d'artistes internationaux à l'image de Kris Birkett, une référence de la chanson anglo-saxonne qui a travaillé avec Sting par exemple.
La lenteur est voulue parce qu'il faut donner le temps nécessaire à une oeuvre pour lui permettre de marquer longtemps sa présence. Quand on cible un public et qu'on l'estime, il faut se donner beaucoup de peine et consentir des sacrifices pour le satisfaire.


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