C'est une enveloppe de 363 milliards de DA de crédits (5 milliards de dollars), que la Banque extérieure d'Algérie (BEA) prévoit sur la période 2010-2012. «Dans notre plan triennal arrêté pour 2010-2012, nous prévoyons une enveloppe de 363 MDS de DA de crédits (5 MDS de dollars) qui va toucher tous les segments de l'activité économique», a déclaré hier, le P-DG, de la BEA, Mohamed Loukal. La part du lion est réservée aux entreprises publiques. «Plus de la moitié de cette somme (53,6%), soit 194 MDS de DA, sera réservée au financement des entreprises publiques», a indiqué le P-DG, dont la banque est déjà engagée dans le financement des grands projets structurants et des groupes industriels nationaux. Pour le segment des PME/PMI, que la BEA veut investir davantage, il sera réservé un montant de 141,5 MDS de DA de crédits, représentant 39% de l'enveloppe globale. Quant à la catégorie des particuliers et ménages, il lui sera allouée un montant de 26,9 MDS de DA (7,4%), note M.Loukal. Ce dernier a souligné la progression, ces dernières années, de ce type de crédit, notamment dans le domaine de l'immobilier se situant à un volume global de 33,7 MDS de DA. Selon les chiffres approuvés fin juin par l'assemblée générale de la BEA, les crédits alloués dans le cadre du financement des différents projets économiques pour l'année 2009 se sont chiffrés à 100 MDS de DA. M.Loukal a, par ailleurs, indiqué que sa banque a réalisé en 2009 «une croissance et un développement confirmés», qui s'est traduit par un bénéfice de 33,87 MDS de DA (466 millions de dollars), en hausse de 51% par rapport à 2008 et un total de bilan des activités qui s'est chiffré à 2184 MDS de DA (31 MDS de dollars). La BEA, qui dépendait par le passé à 92% des ressources des hydrocarbures a réussi ces dernières années à diversifier son portefeuille de clients en réduisant ce taux à 52% à fin 2009, le reste étant le produit de nouvelles collectes auprès d'autres segments de clientèle. Le total de ses ressources était, à fin décembre 2009, de 1652 MDS de DA.