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Ce n'est qu'un jeu
SPORTIVEMENT VOTRE
Publié dans L'Expression le 30 - 09 - 2002

La violence à l'école est certainement un problème à régler avant celle qu'il y a autour d'un match. Mais elle existe. La violence autour des stades était-elle prévisible? D'aucuns estiment que les manifestations sportives remplissent un rôle social de tout premier ordre.
C'est un moyen licite et organisé de canaliser un trop - plein d'énergie. En ce sens la tension qui entoure un match constitue pour l'ordre établi une soupape de sécurité et donc un outil de contrôle social relativement efficace. De plus le match diffuse une forme de violence: violence ritualisée par la compétition, le chauvinisme avec des logiques identitaires autour des équipes...
Cette violence mythifiée, certes, n'arrive plus cependant à contenir les exaltations de jeunes qui ne se suffisent plus des traditionnelles expressions rituelles (comme celle de crier dans les tribunes «A mort l'arbitre»). Mais de là à passer à l'acte...Une population souvent marginalisée, précarisée, paumée politiquement, facilement récupérable par les courants anarchiques, et qui ne trouve pas à déverser sa violence, à se défouler dans un cadre approprié et exprime l'antagonisme réel qui existe entre ces classes sociales sans espoir et le culte de la réussite, de la performance que véhicule le sport. On ne sait plus perdre, car on n'admet pas que dans tout jeu il y a une victoire et une défaite.
De l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud, le phénomène est le même. Il n'est pas l'apanage de l'élite. En effet ces dernières années avec l'apparition des grosses fortunes et du mercantilisme sans foi le football est sorti de son cadre pour devenir ce jeu dangereux par lequel pouvait venir la mort. Oui la mort a encore frappé ce week-end emportant à la fleur de l'âge un enfant de onze ans dont le seul tort a été d'avoir fait le déplacement pour encourager son équipe.
Est-ce un péché ou un interdit? A qui la faute? Aux parents qui ont laissé le petit enfant partir seul, aux comités des supporteurs, au referee de la partie ou bien aux instances dirigeantes qui ne sévissent plus à la mesure des événements? Tant de questions qui demeurent, en dépit de toute volonté, sans réponse. La violence dans les stades serait-elle en train d'être banalisée?
Banalisée par le fait du curieux silence de la Ligue nationale de football, qui devait, qui aurait dû, réagir promptement, surtout après mort d'un enfant, singulièrement si l'on se rappelle que le même scénario a été vécu la saison passée. En ne condamnant pas sévèrement ces débordements, elle donne l'impression de s'en désintéresser au risque d'encourager cette dérive. Ne dit-on pas aux mêmes causes, les mêmes effets.
Ce qui fait que l'on continuera à en parler au Journal de 20 heures et la presse d'en faire sa «Une»!


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