Retrait de confiance aux présidents d'APC

Ce que prévoit le nouveau Code communal Les 3 objectifs d'une feuille de route DAHO OULD KABLIA ET LA GESTION DES COLLECTIVITES LOCALES

Le ministre de l'intérieur a décortiqué les raisons du mouvement des walis.
Avec le premier mouvement opéré dans le corps des walis sous son ère en tant que ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia annonce la couleur: «Nous visons, à travers ce vaste mouvement, à créer une rupture avec ce qui a été fait par le passé.» Message clair. «Nous voulons apporter une nouvelle vision que les walis assumeront dans leurs responsabilités», a déclaré jeudi le ministre, lors d'un point de presse animé à la résidence El-Mithaq, en marge d'une cérémonie d'installation de walis nouvellement nommés. En cette occasion, le ministre est revenu sur les raisons qui ont motivé ce vaste mouvement, les objectifs escomptés et surtout les nouvelles orientations qu'adopteront les walis. D'emblée, le ministre a expliqué le choix d'une cérémonie d'installation collective. A défaut de temps, le ministre opte pour une «installation collective et rapide», au lieu de cérémonies d'installation officielles.
L'avant-projet de loi portant sur le Code communal adopté en Conseil des ministres prévoit environ 200 articles. Abordant le chapitre relatif au retrait de confiance au président d'APC, le ministre Daho Ould Kablia affirme qu'on ne peut pas supprimer définitivement cette option, tout en précisant que quelques conditions sont incluses dans le nouveau Code communal, déjà déposé sur le bureau de l'Assemblée populaire nationale. En vertu de ce projet de loi, la déchéance du maire ne pourra pas se faire dans la première année de l'élection et elle ne pourra pas, non-plus, se faire à une année de la fin du mandat. L'autre condition est que la réunion ayant pour objet le retrait de confiance au maire ne peut être engagée sans la signature des deux tiers de l'assemblée qui doit se réunir au siège de la commune.