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Les Palmiers blessés, sacré meilleur film
CLÔTURE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ARABE D'ORAN
Publié dans L'Expression le 25 - 12 - 2010

La 4e édition du Fifao verra la remise de deux prix ex æquo dans la catégorie court métrage aux films Linge sale du Tunisien Malik Amara et Garagouz de Abdenour Zahzah.
Le rideau est tombé jeudi soir, à la salle le Maghreb, sur la 4e édition du Festival international du film arabe avec un palmarès des moins inattendus. C'est la journaliste de la Télévision algérienne, Asma Etim qui a présidé la cérémonie d'ouverture à laquelle ont assisté la ministre de la Culture, le porte-parole du wali, le secrétaire général, M.Filali, les autorités locales ainsi que les festivaliers en nombre réduit. Car, faut-il le noter, certains réalisateurs et comédiens manquaient à l'appel, notamment la star et néanmoins membre du jury dans la catégorie long métrage Suzanne Nedjm Eddine qui, dit-on, a quitté le festival deux jours après. Aussi, dans la section court métrage, après délibération du jury, il a été décidé de décerner les trois mentions spéciales à Ame perdue de la Marocaine Jihane El Bahar, L'Inconnue du Syrien Fajr Yacoub et enfin Obsession du Tunisien Amine Cheboub.
Le Prix spécial du jury est revenu à Le Cordonnier de la Saoudienne Ahd Kamel. Sur les 21 courts métrages sélectionnés cette année, deux ont obtenu ex æquo l'Ahaggar d'Or du meilleur court métrage. Il s'agit de Garagouz de l'Algérien Abdenour Zahzah, fraîchement lauréat d'un prix au Festival de Dubaï et Linge sale du Tunisien Malik Amara. L'un dénonce l'obscurantisme avec une histoire touchante partant de l'innocence des enfants et l'autre, place l'humour au quotidien tout en dénonçant la société de consommation.
Dans la catégorie long métrage, notons que cette année 13 films ont concouru pour le prix de l'Ahaggar d'Or. «Des films pour certains, beaux, d'autres moins», dira le président du jury, l'écrivain Rachid Boudjedra, lesquels ont abordé des sujets qui touchent aux préoccupations du monde arabe de façon négative ou positive. Nous avons vu le monde arabe bouger devant nos yeux.» S'agissant du meilleur scénario, c'est le Marocain Hassan Benjelloun qui sera récipiendaire de ce Prix grâce à son film Les Oubliés de l'histoire qui en sortira vainqueur. Ce film porte un regard assez réaliste sur la jeunesse qui prétend à l'émigration clandestine dans les pays du Sud et l'exploitation sexuelle des femmes dans le monde. La meilleure interprétation féminine est revenue au collectif féminin ayant joué dans la comédie musicale algérienne de Dahmane Ouzid, Essaha qui aborde en danse et en musique, les problèmes que vit la société algérienne, et notamment les soucis de la jeunesse. Idem, dans la catégorie de la meilleure interprétation masculine, le Prix est revenu aux garçons qui se sont illustrés dans cette première comédie musicale en Algérie. Le Prix de la meilleure réalisation est revenu à Que vienne la pluie du Libanais Bahdj Hojeij, un long métrage qui porte sur les kidnappés libanais durant la guerre, dans les années 1980 et le conflit de générations entre les pères et leurs enfants.
Le Prix spécial du jury est revenu, quant à lui, à Quarantina de l'Irakien Odaï Rasheed. Un film poignant qui suggère mais ne montre pas. Un film évanescent qui met en scène des individus qui tentent de vivre par tous les moyens, même au prix fort, soit en tuant, soit en s'attaquant à l'autre. Enfin le grand Prix de l'Ahaggar d'Or remis par la ministre de la Culture à la production algéro-tunisienne Les Palmiers blessés du Tunisien Abdellatif Benamor. Un prix qui n'est pas fortuit tant sa symbolique est forte, car il vient couronner un travail né il y a deux ans dans ce même festival, là où tout a commencé, là où cette idée de projet a germé. Est-ce cela qui a pesé sur la balance et a poussé le jury à attribuer le grand prix à ce film? La question reste posée même si le choix du jury reste souverain. La productrice algérienne Nadia Cherabi, dans une déclaration faite en aparté, nous témoignera son bonheur de recevoir ce prix tout en souhaitant voir se répéter ce genre d'initiatives de coproduction, avec une pensée très forte pour le réalisateur, absent à ce festival.
Pour rappel, trois hommages ont marqué ce festival cette année. En effet, la comédienne algérienne Chafia Boudraâ, feu le comédien algérien Larbi Zekkal et enfin Khalti Gmaâcha alias la comédienne koweitienne Hayet El Fahd ont été honorés. En outre, le commissaire du festival, Mustapha Orif, et Nabila Rezaïg responsable de la programmation et membre actif au sein du Fifao ont été également honorés d'un trophée chacun. Enfin, deux conférences ont été données durant ce festival qui a eu lieu du 16 au 23 décembre. L'une portant sur «La musique de film et le cinéma» et l'autre sur «La critique cinématographique dans le monde arabe».
Un festival qui a eu lieu cette année exceptionnellement en plein hiver a connu une saveur bien particulière qui diffère de celle de juillet. Force est de constater hélas, que le public n'était pas nombreux cette année. Est-ce dû au manque de grosses pointures à l'affiche? Celui qui aura créé l'événement lors de cette 4e édition du Festival international du film arabe restera incontestablement le producteur et comédien égyptien Khaled Abou Naga, avec son film Microphone, Tanit d'Or aux JCC 2010. Un film puissant sur les artistes marginalisés en Egypte. Un film moderne, plein de vie.


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