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Les partis se tirent dans les pattes
MULTIPLIANT LES PROPOSITIONS
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2011

Face aux clivages qui marquent la classe politique, les associations de la société civile se montrent plus efficaces en organisant un front commun.
Les partis politiques se livrent à une véritable bataille. Les dernières émeutes qu'a connues le pays, ont ouvert un terrain propice à la compétition. Chacun tente de prendre les devants en proposant une sortie de crise. Conférence nationale, débat général: les propositions se suivent et se ressemblent, quoique multiples. Toutes ces formules convergentes visent la même revendication, à savoir l'ouverture d'un dialogue avec la société civile. Qu'ils soient de la coalition présidentielle ou de l'opposition, tous les partis soutiennent l'idée que le débat est la condition sine qua non pour sortir de la crise.
Tous insistent sur l'importance de prendre en charge la situation sociale des jeunes. Ainsi, les partis se rejoignent sur le fait que l'état d'urgence doit être levé, et sont unanime dans l'affirmation qu'il n'a plus sa raison d'être. Certains leaders politiques plaident pour le dialogue et l'ouverture du champ politique et médiatique. Ils sont nombreux les politiques à s'exprimer sur ce point. Or, même si les revendications se ressemblent, il n'en demeure pas moins que leur coordination fait défaut. De plus, les partis politiques ne sont pas tous d'accord sur la méthode à suivre pour trouver une issue à la situation prévalant, au point d'agir en rangs dispersés. Chacun veut faire passer son propre texte, mettant, si cela se peut, des bâtons dans les roues du concurrent. Au lieu de constituer une force de proposition crédible, à même de réclamer la levée de l'état d'urgence, les partis s'échinent à chicaner.
En d'autres termes, l'égoïsme politique pousse ces derniers à oublier les préoccupations de la société en sombrant dans des calculs politiciens. Même à l'Alliance présidentielle, la coordination pose problème. La proposition formulée par le MSP pour l'ouverture d'une conférence nationale n'a pas été accueillie comme il se devait par ses alliés. Elargie à toutes les composantes de la classe politique nationale, cette initiative risque de connaître le même sort que celle présentée par le RCD. Le parti d'opposition de Saïd Sadi a appelé à l'ouverture d'un débat général sur la situation politique et sociale du pays au niveau de l'Assemblée populaire nationale. Une revendication soutenue par le Parti des travailleurs, qui a interpellé le président de l'APN sur ce sujet. Or, les autres partis siégeant à l'APN ont refusé de donner leur caution. Pourquoi? Les supputations font que quel que soit son motif, ce rejet obéit à des enjeux purement politiciens. En prévision des législatives de 2012, les formations veulent récupérer le plus grand nombre de partisans. Préoccupés par leurs propres intérêts, les partis risquent de passer encore une fois devant leur mission historique. Face aux clivages qui marquent la classe politique, les associations de la société civile se montrent plus efficaces.
Des syndicats autonomes et diverses associations de la société civile ont constitué un front commun. Ils se sont concertés en vue d'engager une dynamique d'action, de mobilisation visant à reconquérir «les espaces publics». Il s'agit de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh - aile Mustapha Bouchachi), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), le Collectif des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et la Coordination des sections du Cnes (Syndicat des enseignants du supérieur). Ce front intéresse pour le moment, quelques formations politiques. Le Front des forces socialistes (FFS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement démocratique et social (MDS - aile Hocine Ali), le Parti pour la justice et la liberté (PLJ) ont rejoint ce groupe formé par la société civile. Même des associations (une dizaine) telles que le RAJ, SOS Disparus, le Comité des chômeurs du Sud et le Syndicat des étudiants de Tizi Ouzou ont adhéré au mouvement. Lors d'une réunion tenu vendredi dernier, ce rassemblement a convenu de l'organisation d'une marche nationale le 9 février prochain.


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