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Gates: un tel «risque» reste «faible»
LA LIBYE ET LA POSSIBILITE D'UNE INTERVENTION ETRANGÈRE
Publié dans L'Expression le 27 - 02 - 2011

«Le risque d'un nouvel Afghanistan ou d'un nouvel Irak, à savoir envahir, pacifier et administrer un vaste pays du tiers-monde, est probablement faible», a déclaré le secrétaire américain à la Défense.
Des rumeurs ont circulé ces derniers jours sur la possibilité d'une intervention militaire américaine en Libye suite à la détérioration de la situation dans ce pays et la mobilisation internationale, plusieurs pays occidentaux évoquaient ainsi l'éventualité de l'instauration d'une «zone d'exclusion» en Libye à l'instar de ce qui s'est passé en Irak en 1991. Clarifiant quelque peu la position de l'administration Obama sur cette question, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a saisi l'occasion d'un discours devant les élèves de l'école de West Point pour réfuter une telle éventualité. Il y a peu de risque de voir à nouveau, à l'avenir les Etats-Unis intervenir dans un pays étranger comme ils l'ont fait en Irak et en Afghanistan, a déclaré, d'emblée, vendredi soir, le ministre américain de la Défense, Robert Gates, estimant qu'il faudrait être fou pour l'envisager.
M.Gates, un des rares républicains de l'administration Obama et qui a été nommé à son poste en 2006 par George W.Bush, s'est penché sur l'avenir des conflits auxquels risque d'être confrontée l'armée américaine, lors d'un discours à la prestigieuse école militaire de West Point. «Le risque d'un nouvel Afghanistan ou d'un nouvel Irak, à savoir envahir, pacifier et administrer un vaste pays du tiers monde, est probablement faible», a déclaré M.Gates, qui doit quitter ses fonctions dans le courant de l'année et faisait ses adieux aux «cadets» de West Point.
Selon le ministre, «tout futur secrétaire à la Défense qui conseillerait au président d'envoyer à nouveau une vaste force terrestre américaine en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique «ferait mieux de se faire soigner le cerveau», pour reprendre l'expression délicate du général MacArthur». Le héros de la guerre du Pacifique avait fait cette déclaration au président Kennedy en 1961 à propos de l'Asie. Alors que la communauté internationale s'interroge sur le moyen de mettre fin au bain de sang en Libye, M. Gates n'a pas évoqué ce pays dans son discours, rangeant simplement «les révolutions au Moyen-Orient» parmi les «défis pour la sécurité» des Etats-Unis. M. Gates a estimé que l'avenir des interventions militaires américaines à l'étranger prendrait plutôt la forme d'expéditions rapides destinées à répondre à la menace du terrorisme ou d'une catastrophe. «Les scénarios les plus probables pour les militaires américains sont d'abord des engagements navals ou aériens, que ce soit en Asie, dans le golfe Persique ou ailleurs», a-t-il pronostiqué. Le ministre s'est, par ailleurs, lancé dans une diatribe à l'encontre de la bureaucratie militaire, qui menace, selon lui, d'étouffer les meilleures recrues. «Le plus grand défi auquel l'armée est confronté et, très franchement, mon principal souci, est de savoir comment l'armée va parvenir à casser son béton institutionnel et sa rigidité bureaucratique dans son processus de désignations et de promotions du personnel, afin de garder, de mettre au défi et d'inspirer ses meilleurs jeunes officiers», a-t-il confié. M.Gates a relevé que le rythme des carrières allait ralentir à mesure que de jeunes soldats reviennent d'Irak et d'Afghanistan. Il a mis en garde son administration contre «la culture du zéro défaut, rétive au risque, qui peut s'emparer de toute grande organisation hiérarchique». Une telle culture incite les officiers «à garder la tête basse, éviter de faire des vagues ou à être en désaccord avec leurs supérieurs», a-t-il observé.


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