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Regards divers sur la société
JOURNEES DU FILM FRANCOPHONE À RIAD EL FETH
Publié dans L'Expression le 20 - 03 - 2011

Les Journées du film francophone ont ouvert leurs portes vendredi soir dernier à la salle Cosmos, avec le film Taxiphone de Mohamed Soudani.
C'est le représentant de l'ambassade suisse à Alger qui a ouvert le bal en souhaitant la bienvenue au public au nom des organisateurs. Déclarant être heureux de présenter son film à Alger, Mohamed Soudani confiera que Taxiphone «est un film de voyage, un road movie». Notons que ce film a décroché, l'an dernier, le Prix du choix des spectateurs au Festival du film d'Isola (Slovénie).
Le synopsis? Oliver et Elena, un jeune couple suisse, sont en train de faire la traversée du Sahara lorsque leur camion tombe en panne. Ils se retrouvent contraints de faire halte dans l'oasis de Tar. La vie quotidienne de la localité gravite autour d'un petit taxiphone appartenant à Saïd, un jeune Touareg. C'est le seul endroit où il est possible de passer un coup de fil, de recevoir ou d'envoyer un courriel et de trouver des guides touristiques. Le couple y rencontre d'autres touristes, des jeunes gens rêvant d'émigrer en Europe, des enfants avec des espoirs immenses et des conteurs fantastiques. Alors qu'Oliver a toutes les peines du monde à s'habituer à la vie dans le désert et souhaite terminer rapidement le voyage, Elena ne va pas tarder à être engloutie par ce monde fascinant...
Film vaporeux et énigmatique à l'allure d'une fable psychologique et philosophique, Taxiphone peine tout de même à toucher au plus près la réalité et paraît comme englué dans le phantasme exotique et la carte postale qui inciterait le touriste étranger à venir visiter le Sud algérien, désir dont le réalisateur ne s'en cache pas.
Dans une interview accordée à L'Expression à la suite de sa participation au Festival du film arabe d'Oran, en décembre dernier, Mohamed Soudani nous confiait: «Ce film poussera peut-être les gens à venir dans notre désert. Il peut aider le tourisme. Quand on parle de la Suisse où il neige, on montre des gens qui skient. Ici, le réel, c'est le désert. Chacun peut interpréter le décor comme il le veut. Je vais vous dire une chose: mon pays ne vend pas bien le désert. Mon pays est cinq fois plus grand que la France. On n'a pas de touristes. Je crois qu'il faut de la promotion pour pouvoir faire du désert quelque chose d'extraordinaire.»
Et de souligner: «On vient d'une culture qui n'est pas cartésienne. L'histoire devient comme un conte que l'on raconte. Ce sont des choses qui permettent de dire aux autres: «Vous avez la technologie, nous avons l'humanisme.» Je crois aussi que ce film a très peu de musique, mais beaucoup de silence. Aussi, le Touareg ce n'est pas du folklore. Il existe vraiment. Les Européens ne sont pas des touristes, mais des passeurs». Tourné à Taghit, on retrouve dans le casting la comédienne Mona Petri autrement Elena, Pascal Aleardi alias Oliver ainsi que Sid Ahmed Agoumi, Adila Bendimerad et la grande Sonia. Taxiphone est le neuvième long métrage de Mohamed Soudani.
Hier, samedi, c'est à un tout autre registre que le public, plus précisément enfantin, a eu droit. Il s'agit du film d'animation Le Chasseur et l'antilope du Camerounais Narcisse Youmbi, film réalisé dans le cadre du Festival international de la bande dessinée et entend connaître la suite, car ce n'est que le premier d'une suite d'une cinquantaine d'épisodes, croit-on. Toujours en matinée, le jeune public a eu droit au film canadien Caillou de Moss Peter.
Suivra dans l'après-midi le documentaire français Le Papier ne peut pas envelopper la braise portant sur la mort spirituelle d'une prostituée et enfin dans la soirée, le public a eu à apprécier le long métrage roumain Noces de Bessarabie. L'histoire d'un jeune chef d'orchestre de Bucarest et une pianiste de Chisinau, République de Moldavie, qui se sont mariés en Roumanie. Ils veulent refaire la fête de mariage en Moldavie pour profiter de l'argent qu'ils allaient recevoir comme don de mariage de la part des invités, en vue de l'achat d'un appartement à Bucarest.
Toutefois, le voyage ne se passe pas comme prévu et devient une occasion de compétition entre les familles des deux jeunes mariés... Aujourd'hui, le public est convié à regarder de nouveau Taxiphone à 18h, suivi à 19h45 du film tunisien Keswa de Keltoum Bornaz (2008).
C'est l'histoire de Nozha, une jeune Tunisienne de 27 ans qui quitte son pays, fuyant un destin tracé par les traditions et les voeux familiaux. Elle se brouille avec sa famille, car elle s'est mariée contre leur gré. Quelques années, divorcée, elle revient au pays avec un sentiment d'échec et de désarroi profond. Mais c'est avec une nouvelle maturité, avide de vérité et un regard nouveau sur ce qu'elle avait renié, que Nozha affronte ce retour.


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