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La leçon du pragmatisme italien et japonais
COOPERATION
Publié dans L'Expression le 10 - 11 - 2002

la Coface n'est pas le seul organisme qui scrute et «note» l'Algérie.
La note risque que vient de nous délivrer l'organisme français la Coface ; traduit en réalité, une amélioration, de la situation politico-économique de l'Algérie perceptible depuis quelques mois déjà. En outre, la Coface n'est pas le seul organisme qui scrute et «note» l'Algérie. Les Italiens, eux aussi, ont un service qui assure les exportations et accompagne les investissements italiens à l'étranger. Pour des considérations liées à l'histoire, mais surtout à la politique, les Italiens ont été plus indulgents à l'égard de l'Algérie dans ce domaine. En outre, le 4 juillet dernier, la Coface a déjà déclassé les notes d'Israël, du Brésil, du Paraguay, du Venezuela et du Népal. Forte de plus de 50 ans d'expérience, la Coface a la mission de faciliter les échanges entre les entreprises partout dans le monde. Pour cela, elle offre à toutes les entreprises des solutions pour gérer, financer et protéger leurs transactions, en leur permettant d'externaliser, en tout ou partie, la gestion et les risques liés à leurs relations commerciales clients/fournisseurs. La Coface est considérée comme l'un des leaders mondiaux de l'assurance-crédit et des services de crédit management. En France, elle gère l'assurance-crédit à l'exportation pour le compte de l'Etat. Pour attribuer ses notes, la Coface s'appuie sur une double expertise macroéconomiquemicro économique. Elle compte sur ses bases de données de 41 millions d'entreprises dans le monde entier, et 50 ans d'expérience sur les défauts de paiement sur les flux qu'elle garantit.
Outre la note délivrée par la Coface à l'économie algérienne, l'Italie a aussi un organisme qui effectue le même type de travail. Il s'agit du service d'aide à l'exportation en Italie (Sace).
Contrairement à la Coface pour laquelle des considérations politiques et historiques lui ont fait accuser beaucoup de retard dans son appréciation de la situation en Algérie même si elle s'en défend sous prétexte qu'elle ne fait que se plier aux recommandations de l'Organisation pour le commerce et le développement (Ocde), la Sace, qui assure les exportations et les investissements italiens en Algérie et en dépit de tous les aléas qu'ont connus les opérateurs italiens dans notre pays ces dix dernières années, n'a pas surestimé le risque investissement algérien.
La preuve de cet engagement indéfectible des Italiens en faveur de l'Algérie, la remise en selle des lignes de crédits fournisseurs qui, soit dit en passant, devraient permettre de rééquilibrer la balance commerciale qui est largement excédentaire pour l'Algérie, grâce au gazoduc transméditerranéen. Le Japon aussi est doté d'un instrument de mesure lui permettant de tester la fiabilité et la stabilité d'un pays avant d'engager une quelconque opération économique. Partenaire incontournable de l'Algérie dans plusieurs domaines, le Japon a dû, lui aussi, réduire sa présence dans notre pays, ces dix dernières années, à sa plus simple expression. Avec l'amélioration de la situation sécuritaire et l'ouverture d'opportunités de partenariat économique, les Japonais n'ont pas hésité à s'impliquer même si leur structure de garantie des investissements, le Kadenren, demeure sourcilleux et intraitable sur la question de la lutte contre la corruption.


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