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Les tares de l'Université algérienne
ETUDIANTS ET ENSEIGNANTS SE PENCHENT SUR LA QUESTION
Publié dans L'Expression le 29 - 03 - 2011

Un constat alarmant sur l'Université algérienne a été établi, hier, par les participants à la conférence sur l'Université organisée par le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement (Mjic) au niveau de l'espace «Mille et une news» du quotidien Algérie News, Alger. L'enseignant et chercheur à l'Université des sciences et technologies Houari-Boumediene (Usthb), Farid Cherbal a poussé son constat jusqu'à avancer que le système universitaire algérien est un système crisogène et que l'Université algérienne est productrice de crises, cela depuis trois décennies.
Dans une communication intitulée «Réflexion sur la crise de l'Université algérienne», M.Cherbal a indiqué que celle-ci traverse une crise multidimensionnelle et que les derniers mouvements de contestation des étudiants sont le signal d'alarme profond sur les dangers qui guettent l'Université. Pour lui, il y a plusieurs éléments qui ont enclenché ce processus de crise qui s'exacerbe d'année en année. Le premier élément a trait à l'absence totale d'une politique de l'enseignement supérieur depuis 1979. Le déficit démocratique de la société est un autre élément qui a aggravé la crise de l'Université algérienne. La dégradation des conditions socioprofessionnelles des enseignants qui a induit la baisse du niveau, la dissolution de l'Office national de la recherche scientifique (Onrs), la gestion opaque et antidémocratique de l'Université sont, selon M.Cherbal, d'autres éléments qui font que l'Université algérienne traverse une crise. Mais l'élément le plus important et le plus récent est, selon le conférencier, l'imposition depuis 2004 du système LMD sans aucune consultation ni étude. «L'Université devient, à ce rythme, productrice de l'échec et du chômage», a déclaré le conférencier, estimant nécessaire et urgent de prendre des mesures pour la sauver.
Pour ce faire, il suggère, entre autres, la démocratisation de la gestion de l'université en élisant les responsables académiques par la communauté universitaire, la création d'un organisme national de la recherche scientifique, la généralisation de la langue anglaise et la sauvegarde du caractère national du diplôme. «Nous ne devons pas perdre nos diplômes nationaux et les inquiétudes des étudiants du système classique sont bien fondées», a-t-il lancé. Le constat de l'enseignant, Farid Cherbal, a été conforté par celui dressé par le Mjic dans une contribution lue par un de ses membres. «De l'avis de toute la famille universitaire, le constat est sans appel et le désarroi est total. Aussi bien sur le plan social, pédagogique que sur le plan strictement inhérent à l'avenir des étudiants, la situation devient intenable et laisse à désirer», estime le Mouvement. Pour ce Mouvement, les étudiants évoluent dans un climat plus que délétère, caractérisé par des mouvements de protestation quotidiens (grèves, rassemblements, sit-in...). Le Mjic pointe du doigt l'hégémonie de l'administration dans la gestion de l'Université, estimant que «la mainmise démesurée de l'administration sur tout ce qui engage l'avenir de l'Université, embourbe celle-ci dans un processus de dégradation généralisée et de plus en plus criante». Sur le plan social, la situation est tout simplement catastrophique. «La précarisation de l'étudiant, le désengagement de l'Etat en matière de prise en charge, la dégradation dans les cités universitaires due à l'insalubrité des conditions de vie sont autant de facteurs qui prouvent que l'Université algérienne est sinistrée», écrit le Mjic dans sa contribution, appelant à lancer un débat sérieux dans tous les sens en vue d'impulser un véritable changement.


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