L'entraîneur Boualem Charef est en train de réussir son pari, en attendant la confirmation face à la JSK. L'USM El Harrach vient de boucler son ultime stage de préparation pour cette finale de demain face à la JS Kabylie sous la houlette de son coach principal, artisan de la cohésion du groupe et surtout de la stabilité de l'équipe, à savoir le professeur Boualem Charef. Ainsi et 24 ans après sa dernière finale remportée face à la JS Bordj Menaïel (1-0), l'USMH a réussi, jusque-là, un parcours parfait en Coupe d'Algérie cette saison pour se retrouver pour la 3e fois en finale de cette prestigieuse compétition nationale et particulièrement après s'être offert le tenant du trophée, l'ES Sétif (3-2) en demi-finale. Les joueurs harrachis se sont juré d'offrir cette Coupe d'Algérie à leurs fans et c'est la raison pour laquelle ils estiment, qu'ils sont prêts à rééditer le coup de 1987, réalisé à l'époque par les camarades de Abdelkader Meziani. D'ailleurs, le coach Boualem Charef l'a si bien remarqué en déclarant, que «cette qualification en finale est celle des joueurs en premier lieu. Car ce sont eux qui se sont battus sur le terrain», avant de poursuivre: «Ceci étant, cette qualification est une preuve, qu'avec le travail et le sérieux, on peut faire des miracles.» Et justement, pour continuer l'oeuvre entamée, Boualem Charef a réuni ses joueurs au Grand Bleu à Tipasa depuis mardi dernier pour effectuer les dernières retouches dans l'équipe, en perspective de cette finale devant une équipe, non moins célèbre, qu'est la JS Kabylie. A la tête de la barre technique de l'USMH depuis trois ans, Boualem Charef est en train de réussir son pari, en attendant la confirmation face à la JSK, qui va animer, elle aussi, la 9e finale de son histoire. La JS Kabylie, qui compte quatre coupes à son palmarès, est en train de retrouver ses sensations dans cette compétition, et compte rééditer le coup de 1994 lorsqu'elle s'est imposée en finale devant l'AS Aïn Mila (1-0), grâce à une réalisation signée Hadj Adlène. Et pour mieux situer l'enjeu de cette finale, cédons la parole au coach de la JSK, Rachid Belhout qui tient à dire: «J'ai raté une coupe, je ne veux pas louper une seconde. Pour la finale, ça va être très difficile pour nous devant l'USMH». Il est vrai que Belhout retrouve la finale, quatre ans après celle perdue avec l'USM Alger face au MC Alger (1-0). Les joueurs harrachis se disent «bien concentrés sur cette finale et ce, sans pression aucune», reconnaissant par la même, la qualité de l'adversaire, comme le précise Djeghbala: «Notre concurrent dans cette finale n'est plus à présenter. Je pense que nos chances sont égales, mais nous ne pensons qu'à la victoire. Car, nous ne voulons pas arriver en finale sans arracher le trophée.» D'ailleurs, l'un des meilleurs joueurs de la JSK, à savoir Hamiti, reconnaît que «l'USMH est un adversaire redoutable. On doit prendre très au sérieux cette équipe pour éviter toute mauvaise surprise. Le match ne sera pas facile, mais on va se démener comme des diables sur le terrain afin d'offrir à la Kabylie sa 5e Coupe d'Algérie. Nos supporters peuvent nous faire confiance et on ne les décevra pas.» L'USMH, qui ne cesse d'étonner par ses excellents résultats en championnat, aura fort à faire face à cette redoutable équipe de la JSK et c'est ainsi que cette finale s'annonce d'ores et déjà, équilibrée et ouverte, où il sera difficile d'émettre le moindre pronostic. En tout cas, une chose est sûre, il faudra bien un gagnant et un perdant, c'est la loi de toute finale. Reste à espérer que le match se déroulera dans un fair-play où ne sortira vainqueur que le football.
