L'opérateur historique de la téléphonie mobile, Algérie Télécom, a un besoin pressant en argent «Nous avons demandé une enveloppe de 80 milliards de DA au gouvernement pour développer les technologies de l'information et des télécommunications (TIC)», a déclaré hier Moussa Benhamadi en marge de l'inauguration du 12e salon Siftech au Palais de la culture à Kouba. «Cette enveloppe est nécessaire à notre groupe qui a engagé des travaux pour le développement des TIC», a ajouté le ministre. Dans le sillage du développement des TIC, le premier responsable du département de la Poste et des TIC a également indiqué qu'Algérie Télécom a relié au réseau Internet 1000 écoles primaires du sud du pays, qui vont ainsi dans le sens du développement des TIC en Algérie. Interrogé au sujet de l'évolution du dossier de l'opérateur de téléphone mobile Djezzy, Moussa Benhamadi à déclaré que «Djezzy, sera récupérée et deviendra de fait, une entreprise de droit algérien à 100% dès la fin de l'année 2011». Le dossier de Djezzy est en cours d'évaluation auprès des instances concernés, a-t-il précisé. Répondant à la question d'un éventuel soutien financier pour le développement des entreprises privées spécialisées dans le domaine des TIC, le ministre a répondu que «ce n'est pas possible de soutenir financièrement des entreprises commerciales. Mais c'est aux entreprises elles-mêmes de faire des efforts nécessaires pour leurs développement». L'Etat travaille dans le sens de l'amélioration de l'environnement économique, juridique ou fiscale, afin de mettre en place les conditions adéquates qui répondent aux besoins des entreprises. En plus des 1000 écoles primaires reliées au réseau Internet dans le Grand Sud, d'autres opérations qui visent l'élargissement de l'utilisations des TIC dans les milieux des zones rurales qui n'ont pas encore vu l'arrivée de l'Internet seront lancées bientôt. Des bus «CyberRif», équipés du réseau Adsl, vont commencer à sillonner les villages à partir du 21 mai prochain. Chaque bus mettra une dizaines de micros sous des chapiteaux pour se rapprocher des citoyens des milieux ruraux, afin de les initier à l'utilisation de l'Internet. Les bus «CyberRif», resteront 4 à 5 jours dans chaque village avant de passer à d'autres zones rurales enclavées.
