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L'enquête marque le pas
SEBDOU, 4 JOURS APRÈS LE DRAME
Publié dans L'Expression le 24 - 11 - 2002

plusieurs boulangeries de la ville fonctionnent au sirghaz.
Les hypothèses sur les origines du drame qui a secoué la ville de Sebdou sont nombreuses, mais tous les observateurs s'accordent à reconnaître que l'accident remet en cause l'implantation de certaines installations dans les zones d'habitation.
Aujourd'hui, la présence de bains maures, de boulangeries ou de certains ateliers de transformation qui utilisent des équipements qui fonctionnent au sirghaz, au mazout ou des matières inflammables ou explosives, est controversée. La citerne qui est à l'origine du drame, contenait environ 5000 litres de sirghaz et la moindre mauvaise manipulation pouvait conduire au drame. Plusieurs hammams avaient connu des drames similaires qui avaient endeuillé des familles. Pour Sebdou, il y a lieu de relever les différences qui existent entre les pistes des enquêteurs, même si toutes mettent en cause le sirghaz. Les gendarmes qui ont recueilli plusieurs témoignages de proches du défunt propriétaire de la boulangerie, n'écartent pas que le drame est survenu quand la victime, voulant vider le réservoir, a, par inadvertance, provoqué l'explosion. Le constat de l'enquête préliminaire, est battu en brèche par les hypothèses émises par les enquêteurs de la police judiciaire qui, eux, favorisent plus la piste de la vétusté des équipements. Plusieurs témoignages révèlent, que le défunt aurait avisé le service de maintenance de Naftal pour une révision des installations, qui, malheureusement n'a pas été effectuée. Le jour du drame, plusieurs proches de la victime avaient affirmé qu'elle avait, à plusieurs reprises, sollicité les services concernés par la maintenance de ce type d'équipement, dont la durée de vie, limitée à 10 ans, avait été largement dépassée. En vain.
La direction des mines de la wilaya, tout en affirmant que la maintenance de ce type d'installation n'entre pas dans ses attributions, a préféré n'émettre aucun avis en attendant les conclusions de l'enquête. Des sources de cette direction ont nié le fait qu'elle soit responsable de ce qui s'est passé, car, nous dit-on, une boulangerie est une entité privée qui n'est pas soumise à son autorité. De ce côté, on préfère attendre la fin des travaux de déblaiement et de nettoyage des lieux du drame pour entamer une enquête minutieuse capable de mener à la vérité. Des sources de cette direction ont laissé entendre que l'hypothèse émise par ses techniciens irait à contresens de celles des gendarmes et des policiers.
Par ailleurs, des sources crédibles ont révélé la tenue, au lendemain du drame, d'une réunion au siège de la wilaya. Au cours de cette rencontre, présidée par un directeur de département au ministère de l'Energie et des Mines, plusieurs points, relatifs au drame ont été passés en revue et des recommandations ont été formulées. Parmi les décisions qui seraient incessamment prises en matière de sécurité, on parle de la délocalisation hors du tissu urbain de certains commerces et ateliers, le contrôle et la révision des équipements ou encore la fermeture de locaux. Il faut dire que plusieurs boulangeries à Sebdou fonctionnent au sirghaz et rares sont celles qui ont fait l'objet de contrôle. Aujourd'hui, Sebdou panse ses blessures. Les familles sinistrées qui ont reçu des aides symboliques attendent d'être relogées. Mais pour éviter d'autres drames, celui de la ville frontalière doit servir d'électrochoc pour attirer l'attention sur les catastrophes que pourront provoquer les bombes à retardement placées au rez-de-chaussée des bâtiments, un peu partout en Algérie.


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