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La diva enchante le public
ZEHOUANIA AU PALAIS DE LA CULTURE
Publié dans L'Expression le 26 - 11 - 2002

Classe dans sa robe de velours noir, elle égrènera de sa voix grave ses plus beaux succès. Ambiance festive assurée...
Qui a dit que le raï se chantait uniquement dans les cabarets et que cette musique était le propre des zaoualia? A voir cheba Zehouania se dandiner sur la scène de l'auditorium de ce prestigieux Palais de la culture qu'est Moufdi-Zakaria de Kouba, c'était quelque chose à ne pas rater.
Nous ne nous sommes pas trompés. Fidèle à elle-même, une joyeuse née, tout de noir vêtue - longue robe en velours - classe et avec sa voix grave des medahates, elle ne pouvait que subjuguer et séduire.
C'était dimanche dernier à 21h 15 dans une salle archicomble. Le spectacle peut commencer. Sur scène, les six musiciens entre percussionniste (derbouka), claviériste (synthétiseur) et un batteur notamment, entament un prélude instrumental déjà bien entraînant. «Salam alaïkoum!» dit la chanteuse avec un battement de main et un large sourire.
Démarrage en trombe avec Alala Torkia puis Goulouli ouen kan ibat...complaintes de femmes esseulées, délaissées. Et voilà la diva du raï qui demande au public de lui proposer n'importe quel titre de son répertoire et elle de s'exécuter sur-le-champs.
Une demande à la carte pour plaire à tout le monde. Qu'à cela ne tienne, Zehouania va enchaîner ses plus beaux morceaux, ses succès les plus connus et fredonnés à la grande satisfaction de l'assistance qui n'a d'yeux que pour cette «meneuse» de tubes. Marhba ridjal Allah Boualem el ghali, Abdelkader ya Boualem, soltan el aoulya, Gouli winek tergod, Ouahran, Alger, Delali...pour ne citer que ceux-là.
Le rythme électro-percussif que distille l'orchestre et les mélodies de plus en plus entraînantes ne peuvent laisser indifférent. Quelques personnes, les plus mordues du rythme, osent quitter leurs sièges pour se trémousser, suivies par d'autres et ainsi de suite. L'ambiance est à la bonne humeur et à la fête. Hommes et femmes investissent la piste de danse, quand le Hedi est là, remuant et saccadé.
Le registre de la chanteuse touche souvent le même thème, l'amour perdu, l'amour trompé, la solitude infernale...De Sratli en passant par Ana menak rani medrour à Men rgad ouahdi fi lyal ana melit, le public est aux anges, applaudit fiévreusement. La jalousie, l'infidélité, la rancoeur sont aussi des sujets que traitent ses chansons et dans lesquelles les gens se reconnaissent donc forcément. «Il s'est marié, il ne m'a pas informée, il a voyagé, il ne me l'a pas dit et moi je ne tolère pas son départ...», chante-t-elle avec ses tripes. Shab el baroud, titre culte des années 80 est revisité à la façon Zehouania.
Le désir de certains est assouvi. Quand vient l'heure de quitter la scène, le public refuse et en redemande plus. Et puis la nuit est encore longue et ramadan sert aussi à se divertir. Généreuse, la reine de la soirée remet ça.
Elle interpréta quelques derniers morceaux afin de satisfaire ses fans. Avec Ana sabri tal, elle acheva son récital en apothéose.
La piste de danse et même la scène finissent par être prises d'assaut qui pour danser une énième fois, qui pour se prendre en photo avec la chanteuse.
Elle est une des rares artistes raï-woman qui a su s'imposer sur la scène, sachant combiner à la fois force vocale, présence féminine et charme.
Une des rares qui maintiennent toujours le cap de la célébrité. Avant elle, cheikha Rimiti est en passe de devenir un mythe vivant. Toutes deux ont le même manager ou producteur, faut-il le souligner. Zehouania, une artiste classe, rompue à toute épreuve, c'est pourquoi elle force l'admiration.


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