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Hors-jeu
Publié dans L'Expression le 14 - 07 - 2009


Le chef de la diplomatie de l´Union européenne, Javier Solana, vient de commettre le crime de «lèse» Israël, soulevant un tollé dans l´Etat hébreu en déclarant qu´il fallait, si «nécessaire», «imposer» la solution de deux Etats (Israël et Palestine) dans le conflit du Proche-Orient. «Un règlement de paix ne peut venir qu´à la suite de négociations directes et ne peut être imposé», a déclaré hier à la radio publique le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Etrange! Quand cela l´arrange, Israël parle de «négociations». Avec qui et dans quel cadre? Mais quelles négociations? Du genre de celles que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, propose au président palestinien, Mahmoud Abbas, avec pour thème - décidé unilatéralement et «souverainement» par le seul Israël - «l´amélioration» (sic) des conditions économiques des Palestiniens, mises à mal par la bantoustanisation des territoires palestiniens par Israël? Sérieusement, est-ce cela, ce que Lieberman appelle «négocier»? Quand Israël veut seulement imposer sa vision de la paix qui consiste en la neutralisation des aspirations légitimes du peuple palestinien à édifier son Etat indépendant. Pourquoi, en fait, négocier lorsqu´il suffit de faire appliquer par Israël la résolution 181 (29 novembre 1947) du Conseil de sécurité de l´ONU portant partage de la Palestine historique entre deux Etats (l´un arabe, l´autre juif), confirmée par les résolutions 242 du 10 juin 1967 (guerre des Six Jours) et 338 du 13 octobre 1973 (guerre de Ramadhan) qui exigent d´Israël de revenir à la ligne de démarcation ou «ligne Verte» du 4 juin 1967 qui fait fonction de frontière entre l´Etat hébreu et les territoires palestiniens. Dans sa déclaration faite samedi à Londres, Javier Solana avait indiqué qu´ «après une date butoir, le Conseil de sécurité devrait proclamer qu´il adopte la solution de deux Etats. Ceci devrait inclure tous les paramètres: frontières de cet Etat, réfugiés, Jérusalem et arrangements de sécurité». Or, les résolutions, sus-citées, de même que la résolution 194 (novembre 1949 sur le droit au retour des réfugiés palestiniens) prennent en charge tous les cas de figure pouvant se présenter et principes contribuant à la solution du contentieux israélo-palestinien sur la base de deux Etats. En poursuivant l´expansion des colonies en Cisjordanie, en construisant le mur de séparation, comme en accentuant la ghettoïsation de la Cisjordanie et la judaïsation de Jérusalem-Est, Israël, loin de donner des gages de paix, montre en revanche le peu de cas qu´elle fait du droit international, de la communauté internationale et que, pour l´Etat hébreu, «négocier» est surtout synonyme de gagner du temps. Ce qu´Israël a fait avec assiduité depuis 60 ans sans que la «communauté internationale» si prompte à faire pression sur tous les peuples de la planète, s´est gardée en revanche de faire dès lors qu´il s´agit d´Israël. En fait, M.Solana, dont le mandat à la tête de la diplomatie de l´UE s´achève en octobre (il ne demandera pas une nouvelle prolongation) s´est montré hardi (envers Israël) à peu de frais, quand il a su avoir les mots durs qu´il fallait envers l´Iran (l´un des exemples de l´actualité), mais a regardé ailleurs face aux exactions de l´Etat hébreu. Pour que demain, la Palestine retrouve sa place parmi la communauté des Nations, il faut que la communauté dite «internationale» agisse avec Israël comme elle agit envers l´Iran, la Corée du Nord, la Syrie et autres Etats n´entrant pas dans «l´ordre établi». Aussi, il faut regarder les choses en face: Israël en poursuivant l´occupation de la Cisjordanie et le blocus de la bande de Ghaza, ne veut pas, n´a jamais voulu, la paix, a surtout travaillé au maintien du statu quo «ni guerre, ni paix» qui renvoie aux calendes grecques la création de l´Etat palestinien, mettant le monde hors-jeu.

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