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Bataille pour la survie de la Terre
Publié dans L'Expression le 15 - 12 - 2009


Le mot d´ordre à Copenhague était: «Sauvons la Terre!» Il faut croire qu´il y a maldonne, dans la mesure où les grandes puissances donnent plutôt l´impression d´être plus soucieuses de la sauvegarde de leurs intérêts et de leur mode de vie - au détriment d´une planète devenue incapable d´assimiler les dégâts que le développement effréné lui a causés - que réellement inquiètes du devenir de la Terre. Au fil des ans, les problèmes auxquels est confrontée l´unique Terre de l´Univers (connu) où l´homme peut vivre, se sont accumulés sans qu´il soit possible, jusqu´ici, d´y remédier. De fait, les grandes puissances, principales responsables de la détérioration de l´environnement climatique, sont aussi celles qui rechignent le plus à faire l´effort nécessaire pour trouver, un tant soit peu, des solutions qui puissent sauver ce qui peut l´être encore de notre planète. La Terre qui porte six milliards d´êtres humains et des milliards d´autres êtres vivants (faune et flore) est mise, peu ou prou, dans l´incapacité de faire vivre une population qui pourrait atteindre les huit milliards d´habitants à l´orée de l´an 2050. Tous les climatologues et experts présents à Copenhague affirment d´une seule voix l´urgence de prendre des décisions ici et maintenant. Ce qui semble, eu égard aux arguties des uns et des autres, peu évident. Les Etats-Unis, principal pollueur de la planète et en grande partie cause des gaz à effet de serre dont souffre la terre, sont réticents à s´engager clairement et fermement dans le processus de sauvegarde de la planète. Washington qui n´a pas adhéré au Protocole de Kyoto, refuse toute contrainte ou échéance chiffrée sur la nécessité de limiter à 2°C le réchauffement du climat. A Copenhague, les pays en développement attendent des Etats-Unis, singulièrement, qu´ils améliorent leur proposition de «réduction de leurs gaz à effet de serre». Les représentants de l´hémisphère Sud s´inquiètent en fait de l´absence de débat sur le Protocole de Kyoto (à ce jour le seul instrument légal contraignant dont dispose l´ONU), lequel vient à terme en 2012 sans que rien n´ait été prévu pour prendre la suite et maintenir une dynamique qui a permis aux Nations unies de rassembler les Etats autour de la bataille pour la survie de la Terre. Or, il apparaît que les pays industrialisés semblent peu enthousiastes à renouveler leurs engagements comme de proroger, au-delà de 2012, une convention (Kyoto) qui, malgré ses limites, outre d´avoir donné à la population mondiale de comprendre les véritables enjeux de la question du réchauffement climatique, permis d´établir le débat sur les conséquences que font courir à la planète les changements du climat qui se sont accélérés ces dernières décennies. Les pays industrialisés, en fait l´Occident, sans le dire clairement, refusent de fait de discuter d´une deuxième période d´engagement du Protocole de Kyoto, liant cet engagement à des progrès, pour le moment hypothétiques, dans les négociations entre la Chine et les USA notamment. Les grandes puissances industrielles privilégient en fait des intérêts particuliers au bien-être de l´humanité. Un égoïsme mal à propos. Ce qui explique, quelque peu, la suspension de leur participation aux groupes de travail des négociations sur le climat à Copenhague, décidée hier par le groupe des pays africains (53 Etats) - soutenus par les pays en développement du G77 - après le constat de la non-programmation de débat sur l´éventualité d´un Kyoto2, et le fait que leurs propositions ne sont pas prises en compte par les riches, plus soucieux de ne pas trop chambouler une situation qui a fait leur fortune, contribua à leur ascendant sur le reste des pays du monde, tout en défigurant la planète. Aussi, un échec de la conférence de Copenhague n´est plus à écarter au moment où l´intérêt d´une poignée d´Etats prime celui général de la Terre.

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