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La réforme de l'ONU en stand-by
Publié dans L'Expression le 12 - 10 - 2010


La question de la réforme de l´ONU d´une manière générale, de son Conseil de sécurité en particulier, est à l´ordre du jour depuis une décennie. Entamé au début des années 2000, le débat sur la réforme de l´Organisation des Nations unies semble s´être enlisé, les discussions ayant surtout porté sur l´élargissement du Conseil de sécurité dont la formule actuelle est obsolète et sans commune mesure avec la réalité géopolitique du monde de ce début du troisième millénaire. Créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur les cendres de la défunte Société des Nations (SDN), l´ONU ne répond plus aux normes du monde d´aujourd´hui alors que les critères sur lesquels est fondée la Charte de l´organisation sont surannés. Des 55 pays fondateurs de mai 1945, l´ONU est passée en 2010 à 192 membres, dont la majorité a accédé à la souveraineté internationale à partir des années 60. Il y a donc un hiatus entre les missions qui étaient confiées à l´ONU et celles qui lui incombent aujourd´hui dans la résolution des conflits et dans la sécurité des Etats. C´est dire si la réforme globale des structures de l´ONU est aujourd´hui une condition sine qua non pour redonner à l´organisation sa raison d´être et surtout pour lui redonner la capacité d´action qu´elle a perdue, neutralisée qu´elle a été par les superpuissances détentrices du droit de veto. A titre d´exemple, relevons que les Etats-Unis ont usé, depuis 1948, à 85 reprises de leur droit de veto, bloquant de nombreuses résolutions sur le dossier palestino-israélien. C´est justement le droit de veto qui fait aujourd´hui problème et débat dans le contexte de l´élargissement du Conseil de sécurité (actuellement 15 membres, les cinq permanents, USA, Chine, Russie, France, et Grande-Bretagne et 10 non-permanents dont le mandat est renouvelable tous les deux ans), l´une des réformes clés de l´ONU. Or, la question n´est pas simple dans la mesure où les détenteurs du droit de veto, non seulement s´opposent à son abrogation, mais aussi à ce que ce «privilège» soit élargi à des membres futurs, alors que des puissances émergentes sont candidates à un siège permanent au Conseil de sécurité. Ainsi, plusieurs «clans» s´affrontent au sein de l´organisation internationale. Notons que le débat, actuellement en stand-by, a été axé ces dernières années sur le seul thème de l´élargissement du Conseil de sécurité, alors qu´aucune proposition concrète n´a été émise aux fins d´amendement de la Charte de l´ONU devenue désuète. Cependant, l´attention des pays «agissants» est singulièrement retenue par la perspective d´accès à un poste permanent au Conseil de sécurité. Globalement, à un élément près (25 ou 26 membres), les propositions des divers «clans» se rapprochent dans la forme mais divergent dans le fond. Ainsi, le G4 (Allemagne, Japon, Brésil et Inde) fonde son action sur le principe d´un élargissement du Conseil de sécurité à 25 membres, contre 15 actuellement, avec la création de six nouveaux sièges permanents non dotés du droit de veto et quatre non-permanents. Ces quatre pays revendiquent un siège permanent pour eux, les deux autres seraient réservés à des pays africains à désigner. Un autre G4, dit groupe «Unis pour le consensus» (Italie, Pakistan, Mexique, Argentine), défend une position radicalement différente. Il propose lui aussi un élargissement du Conseil à 25 membres mais sans nouveau siège permanent. Dans ce schéma, les pays élus aux sièges non-permanents pour deux ans seraient immédiatement rééligibles. En 2005, l´Union africaine a adopté, lors de son sommet à Syrte, un projet prévoyant un Conseil de sécurité à 26 membres, avec six nouveaux sièges permanents dotés du droit de veto dont deux pour l´Afrique. Les avis sont en fait très partagés, aggravés par certains antagonismes (Chine-Japon, Inde-Pakistan) qui n´augurent pas d´une réforme de l´ONU crédible, mise en stand-by par les égoïsmes des grands et les appétits des autres.

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