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Le miroir aux alouettes
ORGANISATION D'ELECTIONS PARTIELLES
Publié dans L'Expression le 09 - 12 - 2002

«le scénario du 10 octobre dernier ne se reproduira plus.»
Les élections partielles que les pouvoirs publics envisagent d'organiser avant fin mars 2003 dans les 60 communes, dont 51 en Kabylie, où le scrutin du 10 octobre n'a pas eu lieu, revêtent un intérêt sans cesse grandissant aiguisant de ce fait les appétits au fur et à mesure de l'approche de l'échéance. Le 1er décembre dernier, le ministre de l'Intérieur M.Zerhouni, a annoncé qu'il entamera «durant les prochains jours des contacts avec les partis politiques pour arrêter un échéancier pour les élections partielles», dans un entretien publié par le journal El Fedjr. Il a assuré que «le scénario du 10 octobre dernier ne se reproduira plus» et que la situation prévalant en Kabylie «a enregistré une nette amélioration, en comparaison avec les mois écoulés.» Dans ce contexte, le ministre a même prédit que la situation dans cette région «est appelée à s'améliorer durant les prochaines semaines, ce qui permettra la tenue des élections dans les meilleures conditions».
Sur le terrain, les tractations politiques engagées depuis, avec les partis présents dans la région, ne semblent pas avoir pour seul but le règlement de la crise en Kabylie. Le déplacement récent d'une délégation de l'ambassade des USA à Tizi Ouzou pour y rencontrer certains délégués des ârch, au-delà du fait qu'il contribue à démontrer que les autorités n'ont rien à cacher de ce qui se passe dans cette région, ne participe pas moins de la quête de la vérité et de la réalité des forces en présence en Kabylie. Même les déclarations à la hussarde de certains représentants du mouvement citoyen s'inscrivent en droite ligne de la logique selon laquelle il ne peut y avoir de solution aux problèmes de l'Algérie sans la satisfaction de la plate-forme d'El-Kseur. Du coup, l'allure que prennent ces partielles laissent penser au miroir aux alouettes. En effet, dès le lendemain du scrutin du 10 octobre, des partis tels que le Parti des travailleurs et le FFS ont stigmatisé le jeu de l'administration qui, selon eux, a fait en sorte que les conditions de vote n'étaient pas garanties dans ces 60 circonscriptions électorales. Plus explicite, le FFS considère pour le moins troublant que l'Etat ait assuré la tenue du scrutin législatif du 30 mai 2002 en Kabylie, au moment où les forces politiques ayant une forte présence dans la région (le FFS ayant boycotté le scrutin) étaient hostiles à leur tenue et de faillir dans cette mission le 10 octobre alors que la donne politique a changé. Du reste, le mouvement des ârchs a perdu de sa superbe et on assiste à la réactivation du processus du dialogue. Ainsi, tout porte à croire que la soixantaine d'APC restées pendantes ne seraient qu'un faire-valoir pour les autorités, qui pourraient décider, le moment voulu, probablement à l'occasion de la mise en oeuvre de la prochaine loi devant exclure les partis obtenant moins de 5% des suffrages exprimés, de l'utiliser tel un épouvantail pour faire peur aux partis tel le RCD, et le forcer à accepter le jeu démocratique. Cela dit, les autres forces politiques autrement plus représentatives en Kabylie n'ont pas l'intention de se laisser faire. Le FFS,qui s'est aliéné une bonne partie de la population kabyle en acceptant de participer aux élections du 10 octobre, n'acceptera pas un tel compromis.
Autant dire que l'enjeu des partielles prochaines est de taille et les tentations de tomber à bras raccourci sur la politique de la carotte et du bâton se font de plus en plus sentir.


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