TISSEMSILT:FORMATION PROFESSIONNELLE 3 914 nouveaux inscrits pour 2008/2009 Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya de Tissemsilt a connu un bond qualitatif et quantitatif puisque ses capacités d'accueil se sont passées de 3 CFPA à 8, à 1 INSFP, 2 annexes et 5 sections détachées en vue de permettre aux jeunes de toutes les communes et les douars de la wilaya de Tissemsilt d'accéder à la formation professionnelle et où des efforts consentis à travers toute la wilaya par la création de centres, d'annexes et de sections, en tenant compte d'adapter l'outil de la formation à la vocation de la wilaya. Ces infrastructures répondent au souci d'améliorer la qualité de la formation pour l'adapter aux besoins régionaux et nationaux. La wilaya de Tissemsilt a enregistré durant cette rentrée 2008/2009 plus de 3 910 nouveaux stagiaires qui ont dû rejoindre les 8 CFPA, l'INSFP, les 2 annexes et les 5 sections détachées, pour suivre une formation technique répartie en 75 sections, comportant 32 spécialités. Alors que 1 420 apprentis, dont 1 059 reconduits pour cette année, seront également pris en charge. En effet, parmi les 32 spécialités proposées il y a la poterie, la céramique, la couture, la broderie, la comptabilité, la maçonnerie, l'électricité auto, la menuiserie, la photographie, la géométrie... Ces filières sont ouvertes respectivement à Lazharia, Bordj-Emir-Abdelkader, Théniet-El- Had, Khemisti, Bordj Bounaâma et à l'INFSP. Dans ce dernier INSFP, on apprend que même des jeunes filles, attirées par les techniques de maîtrise de mécanique sur le matériel agricole, font preuve d'une compétence à toute épreuve dans ce domaine. Par ailleurs, 1 445 stagiaires en formation résidentielle sont répartis entre 75 sections de formation ouverte dans les 32 spécialités. Enfin, le DFP rappelle que les portes de la formation professionnelle restent ouvertes à tous les jeunes désirant apprendre une spécialité. adel meghit SAIDA 13 FAMILLES VIVENT SOUS DES TENTES DEPUIS 2 MOIS Treize familles expulsées des logements qu'elles occupaient depuis de nombreuses années à haï Zitoun vivent dans des conditions inhumaines. Complètement reléguées par la société, ces familles souffrent le martyre au quotidien. Le calvaire de ces ménages perdure depuis le mois de septembre. Elles vivent sous des tentes vétustes, à quelques mètres d'une décharge sauvage. “Mes enfants sont tombés malades. Ils sont atteints d'allergie et de problèmes respiratoires”, se plaint un père de famille qui déclare que “des responsables locaux refusent de nous recevoir et les élus nous ont abandonnés à notre sort. Nous ne savons plus à qui nous adresser”. Un autre n'a pas cessé d'exprimer son ras-le-bol : “Nous menons une vie de chien ! Nous ne pouvons plus supporter cette situation.” Et d'ajouter : “Nous avons interpellé toutes les autorités, mais nos doléances sont restées lettre morte.” F. Z.