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Grands projets pour El-Gueithna
MASCARA
Publié dans Liberté le 18 - 11 - 2008

La commune d'El-Gueithna est étroitement liée au personnages de l'émir Abdelkader puisque la petite bourgade de Sidi Mahidine reste le berceau du fondateur du premier Etat algérien moderne. Perchée sur une crête à la lisière de l'immense forêt de Stamboul, cette agglomération relevait à cette époque de la commune mère Hacine.
Néanmoins, à l'aube de l'année 1980, la région a bénéficié de la réalisation d'un village socialiste agricole composé de 100 logements ainsi que des infrastructures socio-éducatives d'accompagnement ayant permis la création d'une nouvelle entité baptisée El-Gheithna et élevée au rang de commune à la suite du découpage administratif de 1985. En dépit de son nouveau statut, cette localité est restée longtemps enclavée en l'absence de nouveaux projets nécessaires au développement des secteurs d'activité, principalement celui de l'agriculture, vocation qui domine la région des Beni-Chougrane.
En effet, une très grande partie de la population vit directement ou indirectement du travail de la terre, et même l'unique coopérative agricole qui était installée sur le territoire de la commune a été dissoute après une activité qui a duré près d'une dizaine d'années (1985-1995). Après les démembrements des deux domaines autogérés, les ouvriers agricoles ont bénéficié du statut d'attributeurs intégrés en exploitations agricoles collectives (EAC) ou exploitations agricoles individuelles (EAI).
Devenus propriétaires de parcelles de terre, ils rivalisent de volonté, d'ardeur et d'initiatives, convaincus du bien-fondé de leurs actions puisqu'ils se sont grandement enrichis en un temps relativement court, grâce au travail assidu de la terre, notamment ceux qui ont bénéficié de vergers d'orangeraies et d'oliveraies puisque les transactions se négociaient en centaines de millions de centimes par campagne.
Il est vrai qu'avant 2007, ces attributeurs ont mis à profit le laxisme des agents de la police des eaux pour irriguer leurs cultures à partir de l'oued en procédant au vol d'eau à chacun des lâchers opérés à partir du barrage de Bouhanifia. Force est de reconnaître que ces opérations illicites ont eu un double effet puisqu'elles ont, d'un côté, constitué un stimulant pour les bénéficiaires dans leur besogne et, de l'autre, ont permis à la région d'enregistrer une transformation radicale de l'aspect du paysage où la verdure dominait et la production des cultures a sensiblement augmenté à partir du moment ou chaque parcelle de terre était cultivée. Outre ce facteur positif, El-Gueithna reste l'une des plus pauvres communes de la wilaya de Mascara caractérisée par une accumulation de problèmes socioéconomiques. En l'absence de débouchés, le chômage est le plus ressenti par les jeunes de la région aussi cultivés et diplômés soient-ils, et leur unique préoccupation reste les jeux de cartes et de dominos auxquels ils s'adonnent à l'intérieur de l'unique café pour noyer leur chagrin et chasser l'oisiveté. Si le secteur sanitaire est présent de par l'implantation d'un centre de santé, la qualité des services est décriée par la population eu égard au manque de consultations, faute de médecin, ce qui contraint les résidents à faire évacuer leurs malades vers les structures sanitaires des communes avoisinantes.
Dans le même registre relatif aux manques, la commune d'El-Gheithna observe un vide culturel flagrant car aucune activité n'est exercée. Quant aux loisirs, les évoquer est presque un blasphème pour les jeunes des deux sexes, car ils sont tout simplement inexistants. L'unique satisfaction émane du secteur de l'éducation puisque tous les enfants en âge de l'être sont scolarisés dans les écoles fondamentales implantées l'une au VSA et l'autre à Sidi Mahidine. Les enfants sont censés poursuivre leurs études jusqu'au cycle moyen avec l'ouverture récente d'un nouveau CEM. Dans le même contexte et au titre de la consolation, une stèle a été érigée en hommage à l'émir Abdelkader à l'endroit où était dressée la demeure de son paternel Mahidine qui enseignait à cette époque le Coran aux enfants. Hormis ce symbole, la commune est marginalisée à l'occasion des évènements ayant marqué la vie de l'émir (naissance, allégeance et décès) et célébrés régulièrement. En dépit de quelques petites opérations qui lui sont accordées par la tutelle, tous programmes confondus, la commune d'El-Gueithna est confrontée à de grands problèmes revendiqués par les 5 000 habitants qui y résident régulièrement, dont l'éclairage public, le bitumage des routes, l'AEP et la création d'emplois. Eu égard à l'absence de recettes fiscales et parafiscales, la commune élabore des budgets (primitifs et supplémentaires) accusant de grands déficits, spéculant sans cesse sur les subventions d'équilibres octroyées par la wilaya, une situation qui ne lui permet de réaliser aucun projet sur ses propres fonds, réglementation oblige. Pour répondre aux aspirations de sa population, la commune a besoin de grands projets nécessaires à son développement.
A. B.


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