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La croissance reste molle
Malgré le lancement de deux programmes et l'injection de plusieurs milliards de dollars
Publié dans Liberté le 20 - 12 - 2008

La question de la nécessaire diversification de l'économie reste posée.
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en annonçant jeudi le lancement, à partir de la fin de l'année 2009, d'un autre programme de développement quinquennal dont le coût est estimé entre 100 et 150 milliards de dollars, veut rassurer les investisseurs sur la capacité de l'Algérie à faire face à la crise financière “sans grands dommages” et qu'elle entend également maintenir le rythme des dépenses publiques. Ahmed Ouyahia a bien précisé que le programme sera lancé à partir de la fin de l'année 2009, date de la fin de l'actuel programme, au moment où il y aura plus de visibilité sur la profondeur et la durée de la crise financière sur l'économie mondiale. Dans une perspective Keynésienne, toute augmentation de la demande agrégée, qu'il s'agisse de la consommation, des exportations, ou de l'investissement, peut donner lieu à une augmentation du Produit intérieur brut (PIB) réel, qui se poursuivra aussi longtemps que l'investissement augmente. Cependant, tandis que n'importe quel investissement influence positivement le PIB potentiel, son impact en tant que source d'une croissance réelle dépend de son efficacité. La preuve en dépit de l'injection de sommes considérables, l'économie algérienne, hors hydrocarbures, se porte toujours mal. Le produit industriel à prix constant en 2007 est quasi le même qu'en 1983. La part du secteur des hydrocarbures dans la production de la richesse nationale est passée de 33% en 2002 à 55% en 2008. Le moteur de la croissance est, également, le secteur de la construction impulsé par les dépenses publiques. Les exportations hors hydrocarbures, dont la moitié est d'ailleurs constituée de dérivés des hydrocarbures, ne couvrent que 11 jours d'importations. La perspective d'une économie algérienne émergente ne devrait pas se traduire seulement par la réalisation d'un programme d'investissements aussi massifs soient-ils. Les problèmes structurels de son système d'organisation sont toujours présents et commandent un traitement sur le fond. Le plus grand danger qui guette aujourd'hui notre pays est celui d'avoir à consommer des ressources rares, fruit de ses richesses naturelles et non du travail de ses enfants, sans créer les conditions de leur renouvellement au bénéfice des générations futures. Le développement ne s'assimile pas à une consommation de crédits budgétaires, de même qu'il n'est pas une résultante mécanique de quelques transformations dans l'organisation de l'économie. Il faut souligner ici le besoin d'une véritable démarche de développement économique centrée sur l'entreprise, qui se donne pour objectifs affichés la réhabilitation du travail, la construction d'un système performant de production de biens et de services, moins dépendant des exportations d'hydrocarbures. L'urgence, aujourd'hui, est de dynamiser l'activité économique capable de produire des recettes fiscales ordinaires supplémentaires pour faire face à l'affaissement des recettes fiscales pétrolières. D'autant que le Premier ministre lui-même a annoncé que dès 2030, la production pétrolière nationale connaîtra un recul considérable. Les opérateurs économiques demandent un véritable plan de relance pour le PMI, un soutien plus marqué aux exportateurs et plus de facilités et de soutiens pour les Investisseurs.

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