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Combien de temps allons-nous rester dans cet état ?
Publié dans Liberté le 13 - 01 - 2009

Permettez-nous, Monsieur le président de la République, de vous saisir pour vous informer que nous sommes les acquéreurs des 316 logements LSP sis à Akid-Lotfi (Oran-Est) qui font partie du programme que vous avez Iancé en 2001. Nous portons à votre connaissance que jusqu'à aujourd'hui, nous habitons dans un chantier abandonné depuis le décès de notre promoteur Benaouda, et nous nous situons à quelques mètres uniquement du palais des congrès de Sonatrach.
Nous vivons dans des conditions déplorables dans lesquelles nous vivons avec nos enfants et tous les dangers que nous encourons tels que les regards à ciel ouvert, I'évacuation des eaux usées, une grue en plein centre du chantier qui risque avec son élingue de frôler nos habitations que nous avons eu du mal à finir nous-mêmes et les risques d'accident que nous côtoyons quotidiennement, un chantier à l'abandon plein de rats et plein de déchets de construction. Actuellement, toutes les autorités sont saisies de notre situation, mais aucune d'elles ne décide de prendre en charge le chantier.
À croire qu'il n'y a pas d'autorités locales, qu'il y a une absence totale de l'Etat : ni le fonds de garantie, ni la wilaya, ni le ministère de l'Habitat ne s'inquiètent de notre sort, ni encore moins l'héritier de “feu Benaouda” qui ne s'est même pas déplacé sur les lieux pour voir dans quel état son père, feu Benaouda, a laissé le chantier d'une part et a gâché la vie à 316 acquéreurs, d'autre part.
Nous avions entendu, il y a plus d'un an, que l'héritier de feu Benaouda s'est porté garant pour terminer la construction, mais à ce jour, aucune initiative de sa part n'a été prise ni du moins a été obligée par les autorités locales à se prononcer sur la finition de la construction.
Nous portons à votre connaissance, Monsieur le Président, que certains acquéreurs ont payé la totalité de la somme des logements et ces derniers ne sont même pas construits, pour d'autres, des versements ont été effectués et leurs logements sont au stade du gros œuvre depuis le décès de notre promoteur Benaouda à ce jour. Son fils ne s'est même pas inquiété de notre sort et prend, apparemment, tout son temps pour se décider à prendre une décision. N'y a-t-il pas un moyen où l'Etat peut intervenir dans ce cadre-là et l'inciter à prendre en charge le chantier ou bien mettre ce dernier à la disposition d'une autre entreprise pour le terminer ?
Les autorités locales se rejettent la balle : la wilaya, le fonds de garantie, le ministère de l'Habitat, et nous, nous nous trouvons dans un labyrinthe sans issue et livrés à nous- mêmes. Il a fallu que chacun de nous termine lui-même son logement dans des conditions désastreuses, parce qu'on ne pouvait plus subvenir aux locations dont on a eu recours durant les 18 mois de délais de réalisation fixés initialement par le promoteur pour la construction de la cité, alors que jusqu'à ce jour, soit 7 ans après, nous sommes au même point de départ.
On croit devoir vous signaler que nous étions obligés de prendre en charge les travaux de nos logements qui n'étaient pas finis. Tous ces travaux à nos frais en plus des versements que nous avons effectués au compte de notre promoteur. Allons-nous être remboursés pour tous les frais que nous avons investis ? Nous nous demandons combien de temps allons-nous rester dans cet état, avec un branchement illicite pour l'électricité, nous sommes sans gaz de ville, sans eau, les pluies qui se déversent directement dans la cage d'escalier causent des infiltrations dans les plafonds et les murs qui causent automatiquement des courts-circuits comme c'est le cas d'un voisin dont la maison a brûlé.
Malgré plusieurs écrits, plusieurs articles dans les journaux, personne ne daigne s'occuper de notre cas. Nous n'avons même pas pu prétendre aux prêts du FNPOS malgré que nous ouvrons droit étant donné que le dossier demandé par le FNPOS exige certains documents que nous n'avons pas pu avoir faute d'absence de promoteur. Certains acquéreurs se sont déplacés jusqu'à Sidi Bel-Abbès, ville où réside le fils du promoteur pour lui exposer les faits et nous trouver une solution au moins pour bénéficier du prêt FNPOS, mais ce dernier nous ignore totalement et nous promet à chaque fois qu'il va bientôt entamer les travaux. Mais à ce jour, il ne s'est pas manifesté. La direction du FNPOS est au courant de notre problème, mais ne peut s'engager à nous débloquer des prêts tant que nous n'avons pas remis les documents exigés (compte RIB, PV d'avancement de l'état du chantier).
Nous portons à votre connaissance, Monsieur le Président, que l'affaire est en justice entre les héritiers de feu Benaouda, et devons-nous attendre jusqu'à ce que cette dernière tranche cette affaire ? Nous vous saurions gré de bien vouloir user de votre autorité auprès des instances afin de débloquer la situation et charger qui de droit pour terminer la construction de la cité et nous permettre de vivre une vie décente avec nos enfants.
Nous avons investi toutes nos économies dans nos logements, nous avons même fait des crédits pour pouvoir faire face à toutes les dépenses auxquelles nous étions contraints pour achever les différents travaux cités ci-dessus et nous permettre un minimum de sécurité à l'intérieur du bâtiment.
Nous avons espéré avec ce programme LSP avoir un toit et vivre tranquillement, mais finalement, notre vie a été tout autre, stressante, angoissante et alarmante. Nous vous réitérons notre souhait, Monsieur le Président, de bien vouloir vous pencher sur notre cas et que notre situation soit étudiée à un haut niveau afin de prendre une décision et nous trouver une solution urgente qui perdure depuis sept ans déjà.
Compte tenu de l'importance que revêt pour nous cet appel, nous nous permettons humblement de nous adresser à vous, Monsieur le Président, pour nous apporter votre aide qui nous sera d'un grand secours au sein de nos familles étant donné qu'il nous reste uniquement cette voie de recours.
Les acquéreurs des 316 logements LSP Akid-Lotfi, Oran-Est


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