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Les harcèlements judiciaires se poursuivent
Malgré le discours apaisant de Ouyahia
Publié dans Liberté le 18 - 06 - 2003

Des délégués sont toujours sous contrôle judiciaire et interdits de sortie du territoire national, tandis que d'autres sont en liberté provisoire.
Le chantage pèse toujours sur les ex-détenus, manifestants ou délégués du mouvement citoyen. Même si la libération de nombreux prévenus, qui étaient en détention préventive pendant plus de huit mois, a été accueillie avec liesse par la population, il n'en demeure pas moins que leur libération n'est pas totale puisque des délégués, à l'instar de Belaïd Abrika, sont sous contrôle judiciaire et interdits de sortie du territoire national, alors que d'autres sont en liberté provisoire.
Des charges judiciaires pèsent donc toujours sur les délégués qui subissent, depuis le 25 mars 2002, le harcèlement judiciaire. C'est depuis cette date, qui a marqué le début de la répression sauvage en kabylie et même sur le reste du pays, que des marcheurs du 14 juin 2001, interpellés à Alger, ont commencé à être convoqués par des commissariats d'Alger, que des délégués sont pourchassés par la police, harcelés par des convocations de justice ou carrément mis en prison.
La libération des premiers détenus du mouvement citoyen, en août 2002, ne sera que provisoire. D'ailleurs, les dossiers des 34 prévenus de la wilaya de Tizi Ouzou sont toujours en cours et risquent même de se voir criminalisés par la chambre d'accusation près la cour de Tizi Ouzou.
Une liberté provisoire qui avait même touché ceux qui étaient dans la clandestinité, à l'instar de Bélaïd Abrika et Rachid Allouache, dont les mandats d'arrêt ont été réactivés pendant la deuxième vague d'arrestations enregistrée à la veille et au lendemain des élections locales du 10 octobre 2002. C'est dire que le pouvoir, à travers l'appareil juridique, peut toujours tenir en otage les délégués, faire pression sur eux pour qu'ils acceptent une solution à la crise.
Ces jours-ci, ce sont des délégués ou manifestants de la localité de Makouda qui sont convoqués par le tribunal de Tigzirt suite à une plainte déposée par des gendarmes qui ont pourtant quitté la localité il y a plus d'une année. Djamel Belkacem, délégué de Souk El-Tenine, des délégués de Bounouh, d'autres de Béni-Douala, d'Iferhounène ou de Aïn El-Hammam ont tous vu leurs procès renvoyés.
Outre ces faits, il y a la détention d'une dizaine de jeunes délégués et proches du mouvement citoyen qui croupissent dans les maisons d'arrêt de Tizi Ouzou ou d'Azazga. Certains ont même été renvoyés vers la criminelle, suite à leur arrestation “arbitraire” par la police de Mekla, après la mort d'un policier au commissariat de cette localité. Les délégués de Mekla ainsi que les détenus, récemment libérés, se sont tous accordés à dire qu'il s'agissait d'un complot ourdi par les relais du pouvoir afin d'anéantir la structure du mouvement citoyen à Mekla.
De nombreux délégués placés sous contrôle judiciaire ont, en tout cas, refusé de se soumettre à ces mesures.
K. S.


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