L'objectif du développement durable est d'arriver à ce que notre génération puisse vivre et prospérer dans un environnement saint qu'elle léguera, à son tour, aux générations futures. La journée d'étude, organisée mercredi dernier à Constantine par le groupe Doudah, s'inscrit dans la nouvelle démarche de partenariat public-privé autour de la problématique du développement durable. En Algérie, le constat est amer. L'insalubrité persiste dans notre milieu local. Plus précis, nous vivons entourés de saleté générée par notre vie quotidienne, certes, mais aussi par notre développement. Ainsi, les différents intervenants ont essayé de répondre à une série de questions sur le manque d'initiatives en matière d'hygiène et sur la nature et l'efficience des moyens à engager pour aider les gens à agir quand l'initiative est présente. “Un développement n'est durable que si les aspects liés à la préservation de l'environnement sont pris en compte, c'est-à-dire s'il répond aux besoins des générations présentes sans hypothéquer ceux des générations futures”, plaidera Ouamer Makhoukh. Autrement dit, l'objectif du développement durable est d'arriver à ce que notre génération puisse vivre et prospérer dans un environnement saint qu'elle léguera, à son tour, aux générations futures. En Algérie, beaucoup de concepts, tellement usités par les uns et les autres, ont perdu leurs effets au sein de l'opinion ou, du moins, sont devenus des éléments d'un débat utopique. Le développement durable est l'un de ces concepts qu'on galvaude depuis les années 1980. Pourtant, en plus des aspects économiques, sociologiques et culturels, ce choix stratégique de développement suppose des actions simples à entreprendre dans le milieu et dont les résultats se manifestent dans notre quotidien. Elles sont liées à l'hygiène de l'habitat, à la gestion rationnelle des déchets et au nettoiement de la voie publique. Ce sont les missions des collectivités. Il y a une année, le même groupe a organisé ses premières journées scientifiques, consacrées, elles, à la thématique de la gestion des déchets et l'assainissement. Pour rappel, le groupe ENH Doudah, créé en 1898, emploie 250 salariés pour un chiffre d'affaires annuel de 20 millions d'euros. Le groupe est scindé en 6 centres de profits. L'activité, produits phytosanitaires et agricoles, l'activité hygiène et santé publique, l'activité alimentation générale, informatique et bureautique, l'activité matériel de travaux publics et mécanique et, enfin, l'activité construction, bâtiment et travaux publics. En marge de cette deuxième journée, parrainée par le ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, le groupe a organisé une exposition destinée au grand public sur les offres de ses différentes branches d'activités. Mourad KEZZAR