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Les limites d'un dispositif
Séminaire sur l'optimisation des investissements directs étrangers
Publié dans Liberté le 22 - 06 - 2003

En dépit d'une loi que d'aucuns jugent “très attractive” et d'un cadre macroéconomique stabilisé, les investisseurs étrangers ne se bousculent pas au portillon.
L'Agence nationale pour le développement des investissements en collaboration avec Anima (le réseau euro-méditerranéen des agences de promotion des investissement) organise, depuis, hier, à l'hôtel Sheraton d'Alger, un séminaire sur l'optimisation des investissements directs étrangers et stratégie des agences de promotions des investissements. Le développement des investissements étrangers en Algérie constitue une préoccupation de l'heure. La loi relative à l'investissement leur consacre une partie importante de son dispositif, en leur offrant outre des avantages incitatifs, des garanties fondamentales, telles que le possible recours à l'arbitrage international, les transferts de revenus issus du capital investi… En dépit de cette loi que d'aucuns jugent “très attractive” et d'un cadre macroéconomique stabilisé, les investisseurs étrangers ne se bousculent pas au portillon. C'est que les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers octroyés aux investisseurs ne suffisent pas. L'environnement immédiat de l'entreprise constitue un important facteur d'attractivité. Et c'est justement à ce niveau que les contraintes se font sentir le plus. Des contraintes, qui, faut-il le signaler, pèsent aussi sur les opérateurs économiques locaux. à titre indicatif, selon une étude pilotée par la Banque mondiale sur le climat d'investissement en Algérie, il ressort que les contraintes sévères qui ont été signalées sont essentiellement liées à l'accès au foncier et à l'immobilier, à l'accompagnement de l'investissement, à l'accès au financement de l'investissement et enfin au marché informel avec son corollaire la concurrence déloyale. Les 600 entreprises enquêtées affirment que les règles d'accès et d'octroi du foncier industriel sont inopérantes. Elles signalent la multiplicité des intervenants et des détenteurs de l'offre foncière, l'absence de données sur l'offre disponible et du dispositif approprié foncier investisseur. L'enquête révèle que 20% des PME interrogées ont été à la recherche de locaux administratifs pour investir ou se développer. Le délai moyen d'attente observé est de 42 mois. 38% des PME ont été à la recherche de terrains industriels et le délai moyen d'attente est de 60 mois. Paradoxalement, selon une étude réalisée par le ministère de l'industrie, en novembre 2001, 30% des superficies des zones industrielles et zones d'activités, (totalisant 22 500 ha) sont disponibles. L'accès au financement, aussi, n'est pas du reste. Concernant le financement du fonds de roulement, 72,7% des entreprises déclarent avoir recours à l'autofinancement. 11,4 % opérateurs économiques seulement sollicitent des banques. La situation est quasiment la même concernant l'investissement. 70,6% des entreprises utilisent des fonds propres. 18,1% ont recours aux crédits bancaires. Sur le plan des services publics, la situation est plus dramatique. Pour obtenir une ligne téléphonique, le délai moyen est de 216,7 jours. Ce délai est de 20,6 jours pour la réparation d'une ligne en dérangement. La satisfaction d'une demande de connexion au réseau électrique peut durer 133,9 jours. Ce qui est encore plus grave, c'est l'enregistrement de son entreprise qui met 121,5 jours et l'obtention d'un permis de construction 106,6 jours. 54 entreprises interrogées en France, Espagne et Italie parlent de l'incertitude et de l'instabilité politique, du manque de clarté dans l'application des lois et des règlements, de la corruption et du problème de gouvernance. Mikaïl Kamil Tiar, consultant indépendant, a raison de dire, dans sa communication, que “la simple comparaison avec nos voisins tunisien et marocain devrait montrer la voie au gouvernement dans la prise de décision à même de créer un climat de confiance". Et cette confiance doit commencer avec les opérateurs économiques nationaux. “Les IDE suivent la croissance, ils ne la créent pas”, estime-t-il. Du coup, une complicité entre l'état et les milieux d'affaires doit naître. Car, soutient-il, les investisseurs étrangers ne viendront pas, si les nationaux ne montrent pas la voie. En tout état de cause, ce séminaire d'Alger, organisé sous l'égide du programme euro-méditerranéen Anima et qui va durer jusqu'à mercredi prochain, tentera d'apporter un exposé sur une partie des instruments de promotion des investissements à travers des thèmes qui s'articulent autour du cadre macroéconomique de la région avec positionnement de l'Algérie et les stratégies de promotion des IDE.
“C'est pour améliorer et renforcer les flux des IDE en direction des pays sud-méditerranéens qu'est intervenue l'initiative de la commission européenne de mettre en place et de développer un réseau euro-méditerranéen d'agences de promotion des investissements, communément appelées API, dans lesquelles évolueraient et échangeraient entre elles les différentes agences européennes et sud-méditerranéennes qui souhaiteraient intégrer ce réseau”, a expliqué M. Abdelmadjid Baghdadli, directeur général de l'ANDI.
M. R.


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