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L'autre revers de la médaille
SECTEUR DE LA PÊCHE
Publié dans Liberté le 10 - 03 - 2009

Possible réceptacle de nouvelles prétentions et ambitions d'investissement avec ce que cela peut entraîner comme création d'emplois par dizaines de milliers, la mer nous interpelle à sa façon, mettant en évidence les dangers auxquels elle est soumise.
Le quatrième Salon de la pêche qui vient de se tenir à Alger nous interpelle fortement au moment où le kilogramme de sardine, plat du pauvre, a atteint un prix jamais égalé et en cela viendrait à résumer quelque peu la crise et le manque de performance de ce secteur d'activité.
Face à nos eaux territoriales et au large espace maritime méditerranéen sur lequel elles s'ouvrent, intervient la problématique de leur exploitation en tant que réserve alimentaire non négligeable qu'il s'agirait à la fois de développer et de protéger. Et, sur ce dernier point, tout particulièrement, il s'agit de savoir que la Méditerranée, dans son ensemble, est menacée à travers la destruction de sa faune tout autant du fait de diverses formes de pollution que par des activités de pêche non limitatives en termes de quotas.Tous concernés par cette épineuse question qu'est sa protection sous différents aspects, les pays riverains de la Mare Nostrum n'ont pas, cependant, les mêmes appréhensions et capacités pour y faire face.
Ainsi, géographiquement, les dégâts causés à l'environnement de la faune marine peuvent être similaires tout en se différenciant en termes d'intensité et selon qu'ils se situent dans la zone occidentale ou orientale du bassin, ou encore sur les rivages septentrionaux ou méridionaux.
Partant, l'autre problématique méditerranéenne de l'Algérie se voit élargie à de nouvelles considérations, dépassant la gestion politico-militaire de “lac de paix”, s'agissant d'y adjoindre ces préoccupations plus humanistes que sont la protection de l'environnement et celle des réserves halieutiques, particulièrement en cette époque qui voit les pêches industrielles réduire, de plus en plus, les espèces marines.
Car, il ne faut pas ignorer que les conditions écologiques de la Méditerranée varient en fonction des différents secteurs de situation géographique. Celles du littoral algérien ne sont pas comparables à celles du Golfe de Gabès ou des côtes françaises ou égyptiennes. Justement, parce qu'il s'agit d'une mer fermée, de savoir que les eaux de la Méditerranée ne se renouvellent en moyenne que tous les 80 ou 90 ans…
Sans marée, sans remontée d'eaux profondes et sans courants importants, c'est une mer qui est, dans son ensemble, pauvre en plancton et, donc, pauvre en poissons ; ce qui impose une protection de sa faune en vue de son renouvellement constant sur fond de développement. Et, c'est dans un tel cadre global que les recherches établissent que 99,9% de la surface de nos fonds marins sont désertiques et que seuls les fonds côtiers compris entre zéro et vingt mètres de profondeur permettent une vie luxuriante grâce à l'apport de sels minéraux, par le biais des rivières côtières et la lumière du soleil, facteurs essentiels favorisant le développement d'algues et autres végétaux, ainsi que les bancs de poissons qui s'en nourrissent ; cela pour dire cet autre ensemble d'implication auquel est soumis le développement du secteur de la pêche.
Larbi R. Abahri


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