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Zerhouni : “L'abstention n'est pas un complexe
20 623 608 électeurs appelés au vote pour la présidentielle 2009
Publié dans Liberté le 18 - 03 - 2009

Plus de 20,6 millions d'électeurs appelés à voter le 9 avril. L'abstention n'est pas une fatalité. La présidentielle coûtera nettement plus que 6 milliards de dinars. Un dispositif sécuritaire adapté pour parer à des tentatives d'attentats terroristes. La sécurité des candidats et des lieux de meetings assurée. Les partisans du boycott sont libres de mener campagne… Ce sont là quelques informations sur l'élection présidentielle, livrées hier par le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.
M. Yazid Noureddine Zerhouni n'a été avare ni en chiffres ni en commentaires sur l'élection présidentielle, hier lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège de son département au Palais du gouvernement.
Il a commencé par livrer la statistique du jour : le corps électoral a atteint le seuil de 20 623 608 inscrits, après achèvement de la révision exceptionnelle du fichier électoral, soit près de 2,5 millions d'électeurs supplémentaires par rapport à la présidentielle de 2004. “Un chiffre susceptible d'être modifié s'il y a recours de la part d'un des six candidats”, a précisé le membre du gouvernement.
Il a poursuivi que ses services ont fait du 15 janvier au 19 février de l'année en cours, quasiment du porte-à-porte pour parvenir à assainir les listes électorales. “Au départ, nous avons ciblé les bénéficiaires des 1,6 million de logements neufs distribués et donc ont changé d'adresse”.
En définitive, ce sont quelque 2 579 342 ménages qui ont été approchés. Les résultats de l'opération montrent que 356 615 citoyens en âge de voter ont changé de lieux de résidence ; 431 516 se comptabilisent dans la catégorie des nouveaux inscrits et près de 120 000 ont été radiés des listes pour cause de décès survenus après la révision ordinaire annuelle d'octobre 2008.
M. Zerhouni a fait une halte sur le bond constaté dans le nombre des initiatives émanant des citoyens pour apporter des correctifs au fichier électoral, qui est passé de 12 302 démarches individuelles enregistrées en 2004 à 85 000 en 2008.
Les recours pour de nouvelles inscriptions ont carrément quadruplé en cinq ans (58 693 en 2008 contre 13 000 en 2004). “C'est pour nous un indicateur de l'intérêt porté à cette élection”, a noté le ministre d'Etat. Le ministère de l'Intérieur a augmenté le nombre des bureaux de vote proportionnellement à l'augmentation du nombre des électeurs. Ainsi 7 523 urnes additionnelles ont été commandées pour la circonstance.
Pas d'urnes transparentes pour des considérations financières
À ce titre, M. Zerhouni a affirmé que l'Etat n'est pas encore disposé à remplacer les urnes en bois par des urnes transparentes, pour des considérations financières. “Une urne transparente coûte approximativement 1 000 DA. Si l'on devait en acquérir 47 150 unités, l'opération coûtera plus de 47 millions de dinars”, a-t-il calculé. D'autant que le scrutin en cours coûtera nettement plus, a-t-il révélé, que les 6 milliards de dinars engloutis dans la présidentielle de 2004, eu égard “à la hausse des coûts”. Il a ajouté que les candidats ont, de toutes manières, les garanties nécessaires contre la manipulation des urnes, en vertu des dispositions de la loi portant régime électoral, révisée en 2004. “Les représentants des candidats, ayant accès aux bureaux de vote, peuvent surveiller les urnes en permanence, assister à l'opération de dépouillement et recevoir une copie du PV. Ils sont aussi présents dans les commissions communales et de wilaya”, a-t-il rappelé.
Les bureaux spéciaux n'existent plus
Il a soutenu, dans le sillage, que les bureaux spéciaux, qui suscitaient beaucoup de suspicion, n'existent plus. “Nous avons facilité la tâche aux étudiants et aux éléments des corps constitués en leur permettant de s'inscrire auprès du bureau de vote ordinaire le plus proche de leur lieu d'activité après avoir été radiés des listes de leurs communes de naissance”, a-t-il ajouté. Le représentant du gouvernement a confirmé la présence d'observateurs envoyés par les quatre organisations internationales invitées officiellement par l'Algérie, à savoir l'Organisation des Nations unies, l'Organisation de l'Union africaine, l'Organisation de la Conférence islamique et la Ligue arabe. “Les autres ONG, qui veulent superviser le scrutin sont les bienvenues, mais nous ne les invitons pas”, a-t-il précisé.
Evoquant la campagne électorale qui démarrera officiellement ce jeudi 19 mars et prendra fin le 6 avril prochain, le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales l'a promise sous de bons auspices. “Nous avons pris toutes les dispositions pour que la campagne électorale se déroule dans de bonnes conditions”, a-t-il déclaré.
3 301 infrastructures ont été réquisitionnées au bénéfice des candidats en lice pour le fauteuil présidentiel, parmi lesquelles 1 470 salles de conférences, 726 stades, 471 salles omnisports, 600 places publiques autorisées pour les meetings et les rassemblements et 34 structures de proximité.
15 millions de dinars pour chaque candidat
La Cnisep a déjà aménagé un programme des interventions des postulants à la magistrature suprême dans les médias lourds. Le ministre d'Etat a expliqué que l'aide de l'Etat, fixée à 15 millions de dinars, est attribuée aux six candidats dès la validation de leur dossier par le Conseil constitutionnel. “Après l'élection, chaque candidat doit présenter un bilan financier sur les dépenses de la campagne”.
Le FFS est libre d'exprimer ses opinions
M. Zerhouni a été interpellé sur le sort réservé par l'administration aux deux partis politiques qui appellent au boycott de la présidentielle, particulièrement le FFS qui entend battre campagne pour convaincre les citoyens du bien-fondé de sa démarche. “Le FFS est libre d'exprimer ses opinions”, a-t-il répondu. Il a exprimé également de la souplesse à l'égard des auteurs des affichages anarchiques, en jugeant inutile de prendre, à leur encontre, des mesures coercitives. Reste à obtenir un fort taux de participation au scrutin du 9 avril qui semble être le pari de ses organisateurs. “La participation aux élections est importante, car il faut consacrer la pratique démocratique”, a insisté le ministre.
De son point de vue, il ne convient pas de “faire un complexe de l'abstention”, qui est tributaire de facteurs multiples. Il a cité l'exemple des USA qui ne connaissent pas de forts taux de participations à l'élection présidentielle, à l'exception de celle de novembre dernier qui s'est soldée par la victoire de Barak Obama.
Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales s'est alors défendu, au nom de l'Exécutif, de faire propagande dans les écoles pour le vote, en présentant l'initiative comme simples cours d'éducation civique. Il a blanchi, de la même manière, l'administration centrale, accusée — à tort a-t-il martelé —, de fraude. “Il faut qu'on sorte de cette culture de défiance vis-à-vis de l'Etat”, a-t-il conseillé. “Tous les responsables du ministère de l'Intérieur ont reçu des instructions fermes pour ne pas utiliser les moyens dont ils disposent au niveau de l'administration au profit d'un candidat”, a-t-il informé.
Souhila Hammadi


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